La Comtesse perverse
Sea, sex and sauce barbecueTitre original (ou alternatif) : Sexy nature

Des choses gentilles à dire sur ce film
Petite relecture polissonne (voire gentiment porno selon la version) du classique Les Chasses du comte Zaroff, La Comtesse perverse plonge l’ingénue Silvia (Lina Romay) dans un cauchemar mêlant fesse et cannibalisme. Jess Franco y joue sur une ambiance onirique plus ou moins habituelle chez lui... et plus ou moins réussie. L’emploi régulier du grand angle donne en tout cas des plans hallucinés plutôt sympa et les décors, la curieuse baraque dessinée par l’architecte espagnol Ricardo Bofill notamment, bien mis en valeur, insufflent une touche d’étrangeté supplémentaire. Après le récit prend son temps, s’emmêle légèrement aussi mais c’est pas désagréable... il faut juste aimer le cinéma de Franco.
Pour ceux qui sont sensibles à la fesse, il y a de quoi se mettre sous la dent et les scènes, quand même un peu poisseuses, ne sont pas trop mal filmées ; pour ceux que l’exhibition de peau pas toujours très lisse ne fait pas lever un sourcil, il y a aussi du mauvais jeu d’actrice à base de grands gestes et de petits pains qui volent et des doublages au diapason.