L’Empire des ombres
Le noir et le vide
Titre original (ou alternatif) : Vanishing on 7th Street
Des choses gentilles à dire sur ce film
L’Empire des ombres c’est une idée de départ... et c’est malheureusement pas grand-chose d’autre. Le concept de départ intrigue, des gens qui disparaissent, une obscurité qui s’étend et des survivants réunis dans un lieu clos qui risque de céder à tout moment. Sur le papier, c’est angoissant et ça fait naturellement écho à la Quatrième dimension, et à l’écran, c’est un peu ce qu’on a au début du moins.
Si l’on fait abstraction de quelques éléments un peu démonstratifs qui donnent la désagréable impression d’être pris par la main un peu trop fermement, silhouettes trop visibles, soupirs et geignements superflus... le film commence plutôt bien. Certaines idées sont marquantes : quoique déjà vues mille fois, les vêtements dispersés au sol sans personne dedans font toujours leur petit effet, quant à la découverte du type en pleine panique, sanglé sur une table d’opération et laissé le buffet ouvert après que l’équipe médicale a disparu, on peut difficilement faire plus cauchemardesque... Sauf que voilà, une idée de départ intéressante et un décor plus ou moins bien plantés c’est bien, une histoire à raconter, c’est mieux.
Passé le postulat de départ, personne ne semble savoir où il va ni ce qu’il veut raconter, ni comment. Les personnages à peine esquissés ne suscitent pas d’empathie et la tension à laquelle ils sont soumis ne transpire à aucun moment... Dommage, Brad Anderson avait réussi à poser une atmosphère.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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