L’École des dragueurs
Dr P. un ami qui vous veut du bienTitre original (ou alternatif) : School for Scoundrels

Des choses gentilles à dire sur ce film
L’École des dragueurs c’est un peu le tout venant de la comédie beauf légèrement saupoudré de romance. C’est pas mauvais, c’est rythmé, ça fait parfois sourire, y a de la situation gentiment fofolle et une galerie de seconds couteaux cocasses...
Mais c’est pas bon non plus. C’est pas bon parce qu’en plus d’être beaucoup trop prévisible, il y a une certaine hypocrisie dans la manière dont le film, tout en prétendant le contraire, idéalise de manière implicite un certain physique, un certain type de caractère et un certain modèle social. Le rions un peu avec la lose et la petite morale finale résonnent simplement comme de la fausse bienveillance.
Toutes aussi bof-bof, la tradition de la représentation de la femme-enjeu, l’un dans l’autre posée comme superficielle, tarte et inconstante ; et la tradition rions un peu avec le viol de manière assez insistante.
C’est du très classique en somme oscillant entre un peu pénible et assez marrant.
À voir surtout pour les bonnes bouilles de Michael Clarke Duncan, Matt Walsh, Andy Daly, Jon Glaser, Jim Parsons, Luis Guzmán ou Dan Fogler pour ne citer que ceux-là.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 32 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
- Tension : un danger imminent pousse un personnage à mettre le doigt sur les lèvres d’un autre autre personnage pour l’empêcher de parler.
- Passion : « Qu’est-ce qui nous arrive ? Chuuuut... les mots sont inutiles. »
Exemple : pris sous un déluge de feu et d’acier, le personnage planqué derrière un baril sort son paquet de clopes et s’en grille une tranquilou.
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Plus stylé, tu meurs ; sans compter que ça donne vachement de crédit à ce qu’on dit : si on enlève ses lunettes de soleil, c’est forcément qu’on va dire des trucs importants.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
New-yorkais de préférence. D’ailleurs, on ne trouve des taxis qu’à New-York (et dans une moindre mesure, à Marseille).
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
C’est toujours bien un personnage qui finit sa formation, et c’est encore mieux quand il était le meilleur...
& variantes : "Je le tuerai !", « Je te tuerai pour ça ! »
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Où on apprend qu’une telle a été condamnée, que celui-ci est devenu écrivain renommé ou juge fédéral et que celui-là a ouvert un bar à putes.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
C’est ça la puissance intellectuelle. Bac +2 les enfants.
Moins de chance que ça, c’est au moins une malédiction égyptienne sur 7 générations.
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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les
32 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
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Applaudissement ironique
- Bagarre | Applique une escalope froide ou un paquet de petits pois surgelés sur un cocard
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Bagarre | Coup dans les couilles (ouch !)
- Cours-poursuite | Tire dans un pneu
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Dit « chut... » en posant le doigt sur les lèvres d’une autre personne
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Enlève ses lunettes | avant de parler
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Fuite | Bouscule des passants
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Hèle un taxi
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Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité masculine
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Tension | Croit apercevoir quelque chose du coin de l’œil/se sent observé·e et se retourne
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
- Menace | « Ne le/la/me touchez pas ! »
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Menace | « Vous me le paierez ! » / « Je te tuerai ! »...
- Questionne | « Comment as-tu pu ? »
Réalisation
-
Fin | Que sont-elles/ils devenu·es ?
- Grammaire | Passage musical
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Prend des photos : vue depuis l’objectif + bruit de déclencheur + arrêt sur image
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Vue subjective | de menace
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
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Coup dans les couilles (gag)
- En fait des caisses (personnage)
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Est bourré·e ou drogué·e (gag)
- Gag avec un animal
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Pipi, caca, prout
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
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La chatte à Maurice (ou anti-chatte à Mireille)
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La personne qui sait la vérité n’est crue par personne