L’âme sœur
Curiosité cartonpatesque poussivo-lourdingueChiant, voire carrément pénible | |
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regards incrédules
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VU SUR COBRA VIDEO CLUB
Des choses pas très gentilles à dire sur ce film
Réalisateur, scénariste et dialoguiste, Jean-Marie Bigard signe ici une comédie fantastique ambitieuse, sur le papier.
Transposée sur pellicule de celluloïd, elle revoit ses ambitions à la baisse, consciente de ses limites : la scène introductive dans la sorte de paradis donne le ton d’une production fauchée mais qui s’en fout bien, comme le montre le maquillage argenté, le papier alu et les ailes en cartons pour les anges en attente d’incarnation sur Terre (une séquence entière de regard incrédule).
Si le film ne m’a jamais fait rire, je ne me suis pas non plus endormi devant, le rythme tonique ayant freiné correctement mes velléités de sieste. Rythme pêchu certes, mais sans qu’à aucun moment il soit adapté, cassant ainsi tous les gags qui tombent à plat les uns après les autres.
Habitué au manque de finesse, JMB relève le niveau avec L’âme sœur. Alors que je pensais pouvoir accrocher un nouveau film à l’ingrédient du bingo "Se tape des « bonnes meufs » dans son propre film, celui-ci reste étonnamment prude, aucune de scène de sesque explicite ne venant ponctuer les aventures du couple. Et l’ensemble paraît assez mignon finalement, avec l’idée de ce couple unit par-delà les incarnations, le temps et l’espace. Cette naïveté traverse tout le film et laisse penser à un travail amateur mais assumé comme tel.
Car oui, le film respire l’amateurisme de la première à la dernière image : réalisation, dialogues, direction des acteurices, photo, effets spéciaux, décors, musique (hahaha ! ces rifs de guitare électriques, ma doué), tout n’est qu’approximation artistique. Et la présence incongrue et remarquée d’André Pousse ne peut rien contre cet état de fait.
Quant au scénario, eh bien... mon conseil est de ne pas trop se poser de questions, de se laisser dériver avec le courant sans oublier de lever bien haut et régulièrement un sourcil interrogateur.
Le véritable sel et le cœur du film réside là, dans cette ingénuité permanente qui n’a cessé de me surprendre.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 36 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
Un personnage pète un boulon (patron·ne, méchant·es, héroïne ou héros, etc.).
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
& variantes : se pince, se donne des claques, etc.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
& variantes.
Procédé théâtral très très inhabituel ailleurs que dans des films.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage secondaire
Réalisation
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Des fois qu’on aurait pas compris avec le petit mot d’esprit, le baiser langoureux, le plan grue et le thème principal joué crescendo.
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
Le plus souvent avec un Wooosh et un fondu au blanc.
Image d’une symétrie presque parfaite baignant dans les tons rosés ou orangés.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
VO française ou doublage en VF
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les
36 ingrédients
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
-
Course-poursuite | Renverse une pile de...
-
Émotion | Pique une crise de nerf
-
Secoue la tête pour : chasser une hallucination
- Stylé | Se fait allumer sa cigarette / allume la cigarette de quelqu’un
-
Stylé | S’exclament la même chose et en même temps
-
Tension | Échappe in extremis à un danger
-
Tension | Lève un pan de veste pour montrer une arme
Personnage > Citation
Personnage > Interprétation
Personnage secondaire
Réalisation
-
Course-poursuite | Sème la panique en roulant sur le trottoir
-
Fin | Le mot FIN apparaît en toutes lettres à l’écran
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
- Média | Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite
- Prise de photographie d’identité judiciaire (Mug shot)
-
Technique | La caméra bouge pour simuler un tremblement de terre ou une secousse
-
Woosh | Mise en scène
Réalisation > Audio
- Bruit générique | Cheval
- Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc.
- Musique | Emploi de (hard-)rock pour une scène de bagarre/massacre
-
Woosh | mouvement / acrobaties
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Ce film ne contient aucune mort
«
Ce film c’est du n’importe quoi !Comment un grand aartiste comme Bigard a pu faire une chose pareille ?!Le film ne vaut rien, on dirait un film a deux balles, on peut meme pas le comparer a un mauvais film car y a pas pire a part peut-etre Beowulf avec C.Lambert....Les blagues ne font pas rire, l’histoire ne vaut rien.....A oublier au plus vite !
»« Un pur chef d'oeuvre , ce film est d'une beauté rare et les effet spéciaux à couper le souffle. Ses spectacles etaient déjà formidable mais son film est encore mieux. Jean-Marie Bigard pour son premier film fait preuve d'une grande habilité. Les seconds rôles sont magistraux. Bref du grand 7ème art, esperons qu'il en fera un 2ème tout aussi bien voir mieux pour le bonheur de toute une génération. »
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