Knock at the cabin
Une partie de ce film à été jugée
Des choses à dire sur ce film
Je trouve les intuitions et concepts originaux de M. Night Shyamalan souvent séduisants et j’apprécie son sens de l’ésthétique qui fait souvent mouche. Mais depuis La jeune fille de l’eau, ses films se transforment immanquablement en un gâchis généralisé. C’est dommage, mais cela traduit ce qu’est devenu le bonhomme : un bon cinéaste atteint d’un trouble obsessionnel l’obligeant à ponctuer ses films de petites bouses répugnantes qui me donne envie de jeter des briques réfractaires sur l’écran ; comme par exemple le plan de fin où Andrew (Ben Aldridge) découvre en 10 secondes et par hasard les effets personnels des 4 zozos, tous à portée de main et prouvant inutilement leur sincérité. Le pire étant la scène de fin avec l’autoradio... MNS ou l’anti-finesse !
C’est d’autant plus énervant que j’ai l’impression qu’il ne manque pas grand-chose pour que tout décolle.
La simplicité de l’histoire m’a bien plu (j’en ai ras le bob des retournements de situation improbables à répétition) mais l’histoire en elle-même méritait un traitement plus intense : si la séquence d’ouverture est extra, tout le soufflé en train de bien monter retombe dès l’arrivée du prêchi-prêcha biblique.
Malgré des actrices et acteurs investis, une superbe photo, une base de départ enthousiasmante, Knock at the cabin n’est pas parvenu à m’emporter plus loin que le paillasson.
Cependant, si on se laisse entraîner miraculeusement dans ce récit témoin-de-jéhohesque, je pense qu’on doit passer un bon moment.