Kite
Récit initiatique trashTitre original (ou alternatif) : カイト ; Domination Nakite
Des choses gentilles à dire sur ce film
Kite ou comment une gamine devenue tueuse à gage pour le compte de l’assassin de ses parents qui l’a prise sous son aile et sous ses draps se prend d’affection pour une nouvelle recrue. Entre assassinats de sang-froid commis par des adolescents, pédophilie, corruption (dans tous les sens du mot), thématiquement, Kite frappe fort. Tout est passé à la suie, les irréprochables de type flics, hommes d’affaires et célébrités en premier.
Narrativement, Kite frappe tout aussi fort, les va et vient passé/présent s’assemblent comme un puzzle, au millimètre, sans que l’ensemble ne soit ni trop embrouillé, ni, en ce qui concerne les flashbacks, trop bavard. Les flashbacks, tout comme les épisodes de pédophilie qu’ils contiennent, ne relèvent pas tant de l’effet de style facile que de la construction méticuleuse. Ce qui n’empêche pas Yasuomi Umetsu d’aligner des séquences d’actions choc, en particulier une scène de bagarre dans les chiottes particulièrement nerveuse et qui, après le ravage des dites chiottes et une chute libre au milieu des buildings, se termine dans le métro (pour celui des belligérants qui ne se relèvera pas du moins, l’autre étant projeté par une explosion à travers une vitrine... jusque sur un lit).
Esthétiquement, inutile de dire que Kite, c’est une claque, l’ambiance glauque générale étant accentuée par l’épaisseur de trait et le grain d’image particuliers propres à l’animation japonaise de la fin des années 1990.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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