Jean le Vaillant
Recherche Iluska désespérémentTitre original (ou alternatif) : János Vitéz ; Johnny Corncob
Des choses gentilles à dire sur ce film
Sur son premier long-métrage, Marcell Jankovics ne cache l’influence de George Dunning et notamment de son Sous-marin jaune : personnages tout en rondeurs, lignes claires, explosion de couleurs pop... Sauf que d’emblée, on voit que Jankovics à un style propre et que sa manière quasi hypnotique d’animer ses personnages, de les modeler, de les déformer, de les triturer, ainsi que son penchant vers une certaine forme d’abstraction géométrique et les aplats de couleur s’affirme déjà ; ici, dans le baiser qui ouvre le film et qui, dans son déploiement de formes, de couleurs, qui se mélangent, qui va traduire comme rarement le soulèvement d’émotions d’un premier baiser ; là, dans une sinistre vieille qui s’apparente tantôt à un oiseau au profil acéré, tantôt à un croissant de lune ; plus loin dans le déplacement synchronisé de bandits aux mouvements félins ; ou dans la démultiplication de géants aux silhouettes pointues comme des montagnes.
C’est poétique (aaah cette image du héros qui campe dans l’oreille d’un géant le temps de traverser un océan), et cinquante ans plus tard, toujours aussi surprenant.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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