In the Tall Grass
Promesse en l’herbe
Titre original (ou alternatif) : Dans les hautes herbes
Des choses gentilles à dire sur ce film
Un couple en voyage dans la Beauce (ou équivalent) alerté par les cris d’un enfant venus d’un champ se retrouve dans l’impossibilité d’en sortir. L’orée, la route, la civilisation semblent avoir disparue ; le gniard, s’il peut toujours être entendu, est introuvable et petite tension supplémentaire, le jeune homme et sa compagne, enceinte forcément, se sont perdus de vue... Bien intrigant, tout ça.
Et, malheureusement c’est à peu près tout ce qu’il y a d’intéressant dans In The Tall Grass (du moins en termes de récit), l’angoisse de l’enfermement, la panique qui s’installe progressivement, le poids du temps qui passe (ou qui finit par se manger lui-même)... tout ça est complètement neutralisé par l’apparition du mal.
Et la mise en scène est au diapason. Parfaitement gérée pour la première partie dans laquelle le réalisateur de Cube et de Nothing aligne les beaux morceaux, que ce soit de simples plans, transitions élégantes (un effet circulaire autour d’une image reflétée dans une goutte d’eau) et ce toujours au service de la narration et des émotions à transmettre, elle se fait plus fastidieuse dans la deuxième partie. Même si on peut y trouver encore de bons éléments (la séquence de la terre éventrée, les vues aériennes du champ), elle ne fait que souligner, globalement, le côté chiant et confus d’un récit finalement assez faible qui, à l’instar ses personnages, ne sait pas trop où il va.
Dommage.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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