Saga Highlander
Highlander : Endgame
Le Highlander est mort, vive le HighlanderC’était chouette de le voir une fois | |
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avec Christophe Lambert | |
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regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Highlander III faisait timidement mine d’effacer le volet précédent, Highlander Endgame finit de l’annuler dès sa présentation écrite : les immortels, on ne sait pas d’où ils viennent mais ils sont là point barre. Chers fans, on vous a compris ! Vous, ce que vous voulez c’est que Connor MacLeod (Christophe Lambert) et Duncan MacLeod (Adrian Paul), respectivement héros de la saga ciné et héros de la série télévisée, finissent par se croiser et finalement avoir à croiser le fer ; vous, ce que vous voulez c’est voir des types habillés comme des chevaliers affublés de casques ridicules rouler à moto comme dans le dernier sous Mad Max venu (et tenir des propos totalement incohérents à l’image de ce magnifique échange : « Tu vois qu’est-ce que je te disais, j’ai l’air d’une orange - mécanique Bob, c’est hyper tendance, crois-moi ») ; vous, ce que vous voulez c’est voir un tableau récapitulatif des morts d’immortels infligées par les concurrents encore en lice (oui, oui) ; vous, ce que vous voulez c’est l’émotion d’une histoire d’amour complexe comme celle qui a eu lieu entre Connor et Heather mais avec une scène de cul éroticotarte comme on en faisait au milieu des années 1990 en plus...
Eh bien tout ça, vous l’aurez.
Endgame annule The Quickening mais ne fait objectivement pas beaucoup mieux. En revanche, sur une optique plus déviante, c’est un régal. En fait, Endgame c’est deux fois plus de héros, trois fois plus d’ennemis... et une accumulation fantastique d’éléments nanars, lourdeurs comprises. L’arrivée des antagonistes à dos de motos, équipés de casques médiévaux particulièrement saugrenus, et le déluge de ratatatatata et d’explosions qui suit est à pisser de rire naturellement, mais l’est tout autant la première apparition pourtant beaucoup plus sage des héros qui marchent côte à côte au ralenti dans la foule et qui se séparent après un échange débile et mou en se regardant longuement en silence, en souriant et en hochant la tête... moment qui sera resservi à plusieurs reprises sous forme de flashback. Le film est d’ailleurs truffé de flashbacks totalement superflus qui reprennent des scènes montrées à peine 15 minutes plus tôt mais aussi de passages en voix off pour bien faire comprendre au spectateur ce que les personnages pensent et ressentent. Chers fans, on vous a compris ! On vous prend par la main et on ne vous lâchera pas.
Comme si derrière le projet, on avait compris que ce qui plaisait aussi dans Highlander, c’était le côté foireux, un peu par affection, un peu par résignation, tout sera fait pour neutraliser chacune des directions que le film emprunte, chacun des genres auxquels il se frotte et condamner au ridicule absolument tout ce qui apparaît à l’écran y compris Donnie Yen. Et ça commence dès les premières scènes avec la menace qui plane et qui s’abat sur Rachel (Sheila Gish) qui apparaît presque comme relevant du registre parodique dans la surutilisation d’objets générateurs de tension : un métronome dont on se demande ce qu’il peut bien foutre là, une boîte à musique qui dévide sa mélodie flippante, les coups de téléphone stridents... Le coup de grâce est donné par Connor qui hurle le nom de Rachel au ralenti.
La suite est du même acabit. Le grandiose des paysages d’Écosse arrive à être splendidement salopé à grands renforts de vues aériennes et d’effets clipesques ; l’émotion en prend aussi pour son grade, on sent la volonté de rejouer ce qu’avait su faire Russell Mulcahy sur la relation Connor/Heather... mais c’est fait avec une subtilité d’auteur Harlequin en termes d’écriture et de mauvais clippeur en termes de réalisation ; l’action soufre de mauvaises chorégraphies mais surtout d’une réalisation aux fraises et d’un montage catastrophique ; l’humour n’est pas en reste, l’horrible flashback où Connor et Duncan mettent une peignée à des bandits de grand chemin donne un bel aperçu de l’étendue des dégâts, nos deux bons vieux gentilshommes apparaissant de surcroit plus puants que réellement badass.
Tout, absolument tout, finit par sombrer tôt ou tard dans le ridicule le plus complet. Et avec Adrian Paul en haut de l’affiche, qui nous gratifie de moments de non jeux assez sympathiques (la mine pénétrée qu’il affiche tandis qu’il ressent la mort des immortels du sanctuaire lors de sa séance quotidienne de tai-chi-chuan rappelle les meilleurs moments de la filmographie de Sophie Marceau), on sent que la franchise passe un cap. Le flambeau est passé, Tof fait un dernier petit coucou dans un morphing dégueulasse lors du combat final, Adrian Paul est à présent le seul et unique Highlander.
Highlander Endgame est un vrai bonheur difficilement surpassable. Et pourtant Highlander : le gardien de l’immortalité aura réussi à le faire.
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Attention, parmi ces 100 ingrédients, seuls 50 figurent dans la recette de ce film (sur les 57repérés par l'équipe d'Incredulos Vultus) ; ce qui veut dire que 50 ingrédients de cette liste ne se trouvent pas dans ce film.
Personnage > Agissement
Pleine en plus. Ces gens n’ont aucun savoir vivre.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Et en partant de cinq bons mètres.
Concerne généralement les sbires et les seconds couteaux.
Touché·e par un coup de feu, le personnage voltige 4 m en arrière.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Personnage > Caractéristique
‒ « Votre femme ne vient pas avec vous. »
‒ « Non... Elle est morte il y a 3 ans. »
‒ « Oh, je suis désolé. »
& variantes : son mari, son fils, sa mère, etc.
Expression spéciste pour qualifier un personnage qui, ben oui, que voulez-vous, quand elle ou il a une idée dans le ciboulot, faut qu’elle ou il aille au bout, quel que soit le danger. On ne se refait pas.
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
Pour une scène (d’exposition généralement) péchue.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Un des pires éléments cinématographique. À égalité avec les clowns et les poupons en faïence.
Parle de manière saccadée ou sur un ton monocorde. Mais en tout cas parle beaucoup.
Ça c’est de la suggestion vieux...
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
& variantes : mannequin écrabouillé, mannequin projeté... mais mannequin libéré !
Réalisation > Audio
Lors d’un rassemblement, on entend des voix plus distinctement que d’autres :
‒ « J’en ai pris plein la poire ! » ;
‒ « Laissez-le parler ! » ;
‒ « Il a raison ! » ;
Etc.
Réalisation > Surprise !
- une musique stridente accompagne l’arrivée dans le champ d’une main qui se pose sur l’épaule du personnage que l’on suit, mais ce n’était que la main d’un ami.
- un discours d’un officiel mécontent laisse croire à une sanction terrible pour un personnage, jusqu’à l’annonce d’une remise de médaille annoncée avec un grand sourire.
Concerne aussi le coup qui retentit lors d’une mêlée, ou la/le méchant·e survit et le héro ou l’héroïne s’écroule.
Exemples :
& variantes : lâche son plat à gratin, ses lunettes, ses dossiers, etc.
Voir aussi Sous le coup de la surprise | échappe/renverse son verre.
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister en VO, monsieur en VF, et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Entre une fente à l’escrime, une esquive de masse d’arme ou une parade d’uppercut, les combattant·es enchaînent leur explication de texte, et sans être essoufflé·e qui plus est.
Applaudissements nourris après une action héroïque, la résolution positive d’un événement dramatique, etc.
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
A toujours un côté poseur, publicitaire, affecté. Le personnages ne se mouche pas dans ses doigts, ne grimace pas quand le jet d’eau lui éclabousse la tronche.
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
Dis donc, toi, qui essaie d’asservir le monde, t’aurais pas massacré toute ma famille quand j’étais trop petit pour me défendre ? Tu vas mourir ! Mais avant je te ferai cracher le nom de ta crème anti âge !
Scénario > Situation
Là, c’est le moment émouvant où on est censé·e comprendre pas mal de trucs sur la psychologie des personnages.
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
Thème > N’importe quoi
Coup de poing qui passe à l’aise à 40 cm de la cible, mais qui touche quand même ; la magie du cinéma.
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Le genre d’expressions solidement ancrées dans nos habitudes et qui paraissent en apparence totalement innocentes : « du travail de cochon », « têtu comme un mulet », « sale porc », « manger comme un goret », « une mémoire de poisson rouge », etc.
Ne pas confondre avec Remarque ou attitude spéciste | Déconsidération modérée des autres animaux.
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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57 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
- Bagarre | Fait signe à son adversaire de s’approcher
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
-
Émotion | Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils
-
Lance une attaque surprise dans le dos d’un personnage... en parlant voire en hurlant
- Mord une pièce (d’or)
-
N’importe quoi | Projeté exagérément loin sous l’effet d’un coup de feu... voire d’un simple choc
-
Stylé | Balance une petite phrase avant de tuer une personne (ou après)
-
Super pouvoir | Ce qui lui a été dit lui revient/reste en tête mot pour mot
Personnage > Caractéristique
-
Blues | Sa femme, sa fille sa mère ou sa sœur est morte
- Tension | Hanté·e par des souvenirs traumatisants
Personnage > Citation
- Défie | « Vas-y, tue-moi » « vas-y, appuie sur la détente »
- Défie | « C’est tout ce que t’as ?! »
- Regrette | « Qu’est-ce que j’ai fait... »
- S’inquiète | « Oh-oh »
Personnage > Héros ou héroïne
-
Super pouvoir | Simple blessure au front, au bras...
-
Tension | Donne une leçon de courage face à son bourreau
Personnage secondaire
Réalisation
- Fin | Le film se termine sur un baiser
-
Grammaire | Emploi d’accélérés péchus / Alternance d’accélérés et de ralentis
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Grammaire | Ralenti lors d’une chute ou d’un saut dans le vide
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Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
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Ouverture | Présentation écrite de l’univers, de la situation, du personnage, du contexte voire définition
- Technique | Travelling contrarié
- Vision subjective | Viseur de fusil à lunette
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Woosh | Mise en scène
Réalisation > Accessoire et compagnie
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Ambiance | Boîte à musique
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Intelligence artificielle (de vaisseau)/interface | a une voix robotique/monocorde
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Mort hors-champ | Gerbe de sang qui éclabousse un mur, une vitre...
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N’importe quoi | Explosion injustifiée
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Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux
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Pouet-pouet | Mannequin en chute libre
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Tension (ou émotion - à corriger) | Objet qui tombe (et se brise) au ralenti
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Tension | Jet de vapeur projetée par un tuyau qui fuit
Réalisation > Audio
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? | Dialogues en arrière-plan sonore
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Bruit exagéré | Coup de couteau
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Bruit exagéré | Les épées, cannes, flèches, lances font woosh et cling !
Réalisation > Surprise !
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Bagarre | Coup de feu qui fait craindre le pire pour l’héroïne ou le héros... jusqu’à ce que la/le méchant·e s’écroule !
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Tension | Moment de tension interrompu par une sonnerie de téléphone / sonnette de porte
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
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Entre le héros/héroïne et le méchant/méchante, c’est une affaire personnelle
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Introduction forcée d’un élément dont on sait d’avance qu’il servira plus tard (fusil de Tchekhov)
- Retour d’un personnage qu’on croyait mort
Scénario > Situation
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Agissement | Se recueille sur une tombe/devant un cercueil, etc.
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Menace | Impliquant la bite et/ou les couilles
Thème > N’importe quoi
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Carton-pâte | Coup de poing pouet-pouet
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Stylé | Prend une graaaande inspiration avant de revenir à la vie
- Stylé | Reflet limpide dans une pupille
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Ce film ne contient aucune mort
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