Gran Turismo
Gran TuristaDes choses pas très gentilles à dire sur ce film
Au bout d’un quart d’heure, je me suis demandé si je n’avais pas sous les yeux une des idées de film les plus cons de l’histoire du cinéma.
À la fin du film, j’ai découvert, abasourdi, que le film adaptait une histoire vraie, ce qui m’a amené à relativiser la connerie du projet et à me dire que le film était encore plus mauvais que je l’avais vécu, une impression perturbante me tenaillant toujours.
Une révélation subite plus tard, j’ai su : Gran Turismo est en fait un proto-film qui a pris la forme d’une bande-annonce de 2 h. Une bande-annonce qui essaie de te vendre une histoire, de t’accrocher, de te traîner au ciné par les cheveux si besoin ; qui survole les scènes sans jamais émouvoir, tente de t’en mettre plein la vue mais reste à la surface de tout ce qu’elle montre. Exactement ça, Grand Turismo.
Le problème ne vient pas des acteurs, qui se donnent à fond : Orlando Bloom cabotine, David Harbour joue le rôle comme si sa vie en dépendait (il mérite son chèque), Archie Madekwe, le jeune héros que tout oppose au monde friqué de la course auto, tient bien son rôle et Josha Stradowski pète le charisme à chaque apparition.
Le problème de mon point de vue, relève beaucoup du traitement de l’histoire et de la réalisation, une nouvelle preuve d’un Neill Blomkamp en pleine dépossession de son talent : oooooh, ces petits « Ouhouh » annonés par une chanteuse de R’n’B ponctuant la tristesse et le recueillement, ces effets de silence, de musique sirupeuse et de ralentis au Nürburgring, ces voitures numériques hideuses.
Et les séquences de courses qui sont aussi incompréhensibles et mal torchées que les combats aériens dans Top Gun.
Bon, et puis, je n’ai cru à rien, du début à la fin. Rien de rien de chez rien. Ni aux dépassements improbables de la voiture du jeune pilote qui parvient mystérieusement à doubler comme une fleur tous ses concurrents, ni l’absence de séances d’essai (le héros semblant découvrir la piste lors des courses), ni cette scène de fond du trou durant laquelle Nissan menace de rompre le partenariat, etc. Peut-être manque-t-il un tas de morceaux du film mais dans tous les cas, chaque ambition dramatique échoue avec une constance remarquable.
Conseil alternatif pour qui souhaite du vrai grand spectacle, de l’émotion, des séquences de voitures de courses à couper le souffle et pour qui veut à la fois être fasciné et vomir ce monde du sport automobile, regardez plutôt la série documentaire Formula one. Ce sera toujours mieux qu’une bande-annonce de 2 h.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
«
Gran Turismo n’est pas un film.
C’est une expérience pleinement immersive, d’une puissance sensationnelle.
Cette incroyable histoire vraie nous prend aux tripes grâce à un montage implacable, d’un rythme qui nous fait virevolter.
Un visionnage jubilatoire et inspirant !
»« WHOUAAAAAAAAAAAAAAAA CETTE DINGUERIEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!! J' ai littéralement décollée de mon fauteuil la bave aux lèvres à chaque virage !!! Mais quel film !!! L'exploit titanesque d un gamin gamer qui nous transporte jusqu'à la dernière seconde !!!!!!! C est une réussite totale !!!!! Merci le cinéma !! »
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