Galaxy Quest
Never give up, never surrender !
Des choses gentilles à dire sur ce film
- Que se passerait-il si des extraterrestres prenaient au premier degré ce qui se passe dans un feuilleton télé du type Star Trek et qu’ils en recrutaient le casting pour leur filer un coup de main dans une guerre interstellaire. Le pitch de Galaxy Quest, du nom de la série fictive, frappe fort. Mieux encore, le film arrive à naviguer entre les écueils avec une belle agilité : David Howard et Robert Gordon au scénario et Dean Parisot à la réalisation arrivent à restituer toute une ambiance sans jamais tomber dans le mépris pour le matériau de base (Star Trek) ni son impact social et culturel (les fans et les conventions). On trouve donc la description d’une équipe d’acteurs (de l’acteur shakespearien blasé (joué Alan Rickman) à la diva sympathiquement puante (Tim Allen) en passant par l’enthousiaste forcené (Sam Rockwell en période de vache maigre qui oscillent entre conventions, pubs pour les supermarchés, et prises de bec) ; les ficelles d’une œuvre considérée à présent comme ringarde (la question de la mort des figurants, des comptes à rebours qui s’arrêtent à la dernière seconde, des couloirs truffés de pièges pour absolument aucune raison, un personnage féminin qui n’a pour toute fonction que de répéter ce que dit déjà l’intelligence artificielle du vaisseau, les petites roulades de capitaine dans le feu de l’action etc.) sans parler de leurs fans qui ont tendance à la monomanie. Howard, Gordon et Parisot connaissent leur sujet et livrent par conséquent une caricature bien vue mais pleine de bienveillance et d’affection. Et forcément, c’est drôle. Au-delà, Galaxy Quest est aussi un vrai récit de science fiction, avec un scénario en béton, des situations et des dialogues bien travaillés, des décors, des designs et maquillages au poil. Niveau musique, le thème de David Newman colle à tout ça, à la fois pastiche évident des séries de l’époque et en même temps un vrai thème qui sent bon le courage et l’aventure. Avec tous ses degrés de lecture, Galaxy Quest est un vrai plaisir de cinéma.
- Alan Rickman est génial.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 33 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Plusieurs raisons peuvent pousser un personnage à jouer l’ivrogne, mais on notera en général la volonté de passer inaperçu·e, car à un habile subterfuge consistant en un mélange à parts égales de vêtements imbibés de whisky, de chemise débraillée, de cheveux en bataille et d’haleine fortement alcoolisée.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage secondaire
Réalisation
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Exemple : une explosion ou un méga pain montrés sous tous les angles possibles avec à chaque fois un léger retour en arrière si bien qu’on a l’impression d’assister à quatre explosions ou quatre tartes au lieu d’une seule
Réalisation > Accessoire et compagnie
Et tout ce qu’elle fait. D’une voix électronique, monocorde et souvent féminisée naturellement.
Des colonnades en carton, une épée en plastique, des rochers en polystyrène, etc.
Réalisation > Audio
Parce qu’un vaisseau spatial sans alarme c’est une France sans fromages.
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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les
33 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
-
? | Pique une crise de nerf
-
Montre un truc du doigt
-
Mort | Meurt dans les bras d’un autre personnage
-
Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité masculine
-
Se regarde dans un miroir | Introspection, reprise en main (films à corriger)
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
-
Exprime du soulagement | « Hourra ! » de quartier général
- S’inquiète | « J’aime pas ça »
-
S’inquiète | « Oh mon dieu ! »
Personnage > Héros ou héroïne
Réalisation
-
Fin | Tout est bien qui finit bien
- Habillage | Placement de produits
- Média | Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite
-
Tension | Bombe désamorcée (ou menace stoppée) in extremis
Réalisation > Accessoire et compagnie
-
Intelligence artificielle de vaisseau/voix de haut-parleur : commente tout ce qui se passe/repète les consignes/diffuse un message informatif
-
Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux
- Tension | Compte à rebours
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
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Cri (gag)
-
Est éclaboussé·e par un fluide
- Interprétation | Roule des yeux
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Nourriture étrangère (gag)
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Quiproquo de situation
- Quiproquo sur l’identité des personnages
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Ficelle scénaristique
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Introduction forcée d’un élément dont on sait d’avance qu’il servira plus tard
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La personne qui sait la vérité n’est crue par personne