Freelance
Retour (un peu moisi) vers le passéChiant, voire carrément pénible | |
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regard incrédule
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Des choses pas très gentilles à dire sur ce film
J’aime bien John Cena, sa forte présence à l’écran, son potentiel comique, ses apparitions qui relèvent les scènes dans lesquelles il joue : il m’est un acteur sympathique.
Parfois, un prodige inattendu permet à un film raté d’être ainsi rattrapé par ses comédien·nes. Pour Freelance, ça ne suffit clairement pas. Pire, les personnages mal écrits plombent encore plus cette production peu inspirée, aboulique malgré des explosions et des coups de feu en pagaille. Et je ne compte pas les débilités anecdotiques, finalement à l’image du film, comme cet hélicoptère qui fait des passes pour mitrailler les fuyard·es sans jamais se poser en vol stationnaire.
Je pense surtout aux rôles féminins : Alison Brie incarne une journaliste tout à la fois nunuche complète vernis d’une couche de vertu journalo-héroïque, âpre aux gains et intéressée et bizarrement immorale, et d’Alice Eve la femme du héros, montrant des signes d’indépendance et de courage mais aussi d’une absence de discernement ahurissant et d’une sorte de soumission au mâle dominant.
Je pense voir des tentatives scénaristiques pour ajouter de la profondeur et de la complexité au récit mais la réalisation de l’ensemble est si ratée que tout tombe à l’eau.
Juan Pablo Raba s’en sort un peu mieux mais là encore, j’ai tellement rien compris à son arc que j’en suis resté ébahi. Je me suis vu devant un bon épisode de Meurtres à... où je commence à me perdre dans l’histoire dès le premier quart d’heure (ce qui ne m’empêche pas de fortement apprécier ces téléfilms).
À réserver aux journées d’arrêt-maladie, avec 40°C de fièvre au fond du lit, pour être en cohérence avec le maelstrom de n’importe quoi de ce Freelance, contrefaçon vile des standards d’action du passé.
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Attention, parmi ces 100 ingrédients, seuls 50 figurent dans la recette de ce film (sur les 51repérés par l'équipe d'Incredulos Vultus) ; ce qui veut dire que 50 ingrédients de cette liste ne se trouvent pas dans ce film.
Bonus
Personnage > Agissement
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
En l’envoyant chercher un truc au moment de partir, en provoquant une engueulade, en mettant en scène des propos blessants totalement injustifiés, etc.
Bataille napoléonienne, Guerre civile états-unienne, Seconde Guerre mondiale, etc.
Personnage > Caractéristique
‒ « Votre femme ne vient pas avec vous. »
‒ « Non... Elle est morte il y a 3 ans. »
‒ « Oh, je suis désolé. »
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Généralement sous la contrainte.
Mais après ce coup/contrat/mission il arrête pour profiter d’une liberté bien méritée, juré craché !
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
Et certains en font des films entiers !
Exemple : une explosion ou un méga pain montrés sous tous les angles possibles avec à chaque fois un léger retour en arrière si bien qu’on a l’impression d’assister à quatre explosions ou quatre tartes au lieu d’une seule
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Coup de poing qui passe à l’aise à 40 cm de la cible, mais qui touche quand même ; la magie du cinéma.
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Applique un mouchoir humide sur le front, fait un bandage à l’épaule, tient, les yeux pétillants, des propos réconfortants...
Thème > Testostérone
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les
51 ingrédients
et les 7 types de morts
de ce film
Personnage > Agissement
-
Émotion | Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils
-
Famille | À la fin, tombe dans les bras de sa femme/son mari/son fils/sa fille
-
Fuite | Tombe pendant une fuite à pied
-
Mort | Meurt dans les bras d’un autre personnage
- Tension | Tire un coup de feu en l’air pour calmer tout le monde
-
Trop âgé·e pour ces conneries | A envie de raccrocher les gants
- Vie de merde | Vomit
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
-
Prévient | « Courrez ! »
-
S’inquiète | « Oh mon dieu ! »
- S’inquiète | « Oh-oh »
- Se justifie | « Laisse moi t’expliquer ! » / « C’est pas ce que tu crois ! » / « Tu dois me croire, je t’expliquerai »
Personnage > Héros ou héroïne
- Drame | Son/sa coéquipier·e s’est fait buter (il y a déjà quelques temps)
-
Fibre héroïque | Sur le point de raccrocher ou a déjà raccroché, mais repart pour la der des der
-
Super pouvoir | Simple blessure au front, au bras...
- Tension | Son fils, sa fille, sa femme, un·e proche est en danger, entre les mains des méchant·es
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
- Bute un sbire ou un membre du personnel pour faire une démonstration
-
Mort | Le chef des méchants (ou la traîtresse) meurt toujours en dernier
Réalisation
-
Fin | Bêtisier intégré au générique de fin
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Fin | Tout est bien qui finit bien
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Habillage | Placement de produits
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Technique | Fond vert dégueulasse
-
Transition | Décollage/atterrissage d’un avion filmé de face/de dos
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Vue subjective | de victime potentielle
Réalisation > Audio
-
Bruit exagéré | Bruit métallique injustifié
- Musique | Classique
- Musique | Emploi de (hard-)rock pour une scène de bagarre/massacre
Scénario > Blague, gag et quiproquo
-
Fait des grimaces (dans le dos) / répète une phrase sur un ton moqueur
- Observent en catimini, les yeux ou les têtes dépassant à l’unisson
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
- Chatte à Mireille | Le bon vieux concours avec un gros prix cash qui tombe à pic
- Deus ex-machina
-
En fait, elle/il avait un gilet pare-balles
-
L’univers est petit
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
- Accessoire | Coiffure impeccable, en toutes circonstances
- Carton-pâte | Le regard des personnages ne porte pas au-delà du champ de la caméra
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
-
Dépendante | Elles craquent toutes pour ce mâle alpha
-
Femme aux petits soins d’un blessé
- Objectification sexuelle | Tenues légères
Thème > Testostérone
-
Bagarre | S’interpose entre deux esprits échauffés qui veulent se la donner
-
Peau de vache | Sergent instructeur braillard
-
Référence à la taille d’une bite pour (s’auto)complimenter ou insulter
«
Le film est intéressant et marrant j’ai vraiment aimé les scènes d’action
Surtout à la scène finale
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