Free Jimmy
Glandeurs et décadenceTitre original (ou alternatif) : Slipp Jimmy fri
Des choses gentilles à dire sur ce film
Free Jimmy, c’est l’histoire de trois sympathiques branleurs embrigadés par un quatrième dans un coup foireux, d’un groupuscule de défenseurs de la cause animale, d’une petite bande de chasseurs bas du front, d’une poignée de mafieux lapons avec, au centre de tout ça, un éléphant drogué jusqu’au fion et un cirque miteux. On est pas bien loin des bouquins de Jonas Jonasson ou de Tom Sharpe. Niveau graphisme, Christopher Nielsen a clairement en tête l’esthétique marquée de certaines BD indépendantes ou underground européenne. Dans l’esprit, c’est assez punk.
À l’écran, c’est plus compliqué. Le scénario est déséquilibré et sans réelle fulgurance ou poussée de violence, on sent l’envie de jeter un pavé dans la mare mais on ressent surtout un problème de visée. Le film de Christopher Nielsen perd en dynamique ou tombe parfois dans la facilité faute d’avoir pu choisir une direction, ou pire, d’aller semble-t-il jusqu’au bout de ses idées. Quant à l’image, l’usage du numérique rend flasque et gênant le côté brut et acéré d’un trait nerveux posé là où ça fait mal. La transposition de cette esthétique en volume et en couleurs (en images de synthèses surtout) semble être une fausse bonne idée. Frustrant.
Même si c’est pas un bijou, et à moins de vivre encore dans les années 50, ce n’est ni trash ni impertinent, Free Jimmy quand même un film sympa à suivre qui peut faire sourire de bon cœur et surtout qui a de la personnalité. Et ça, c’est déjà pas mal.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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