Fou à tuer

Quel titre français débile...
Gunther, proprietaire d'un immeuble, est un homme tout a fait charmant et comme on dit "au dessus de tout soupcon". Il n'a aucun vice, il aime son chat. Il loge dans son immeuble des jeunes femmes qu'il protege discretement. Or un jour tout bascule en lui et peu a peu il se transforme en meurtrier jouant au chat et a la souris avec ses victimes. Steiner, qui a decouvert la veritable personnalite de Gunther, ose le defier sur son territoire. Un role a la demesure de Klaus Kinski...
source synopsis et images : Empire Pictures
Fiche créée le 20 avril 2022 et mise à jour le 25 août 2023
Je le reverrais avec plaisir
À voir absolument
sur l'échelle de Slater
  2 regards incrédules :
  • La scène de sexe du début, avec le gros plan sur les pieds qui bougent de manière ridiculement désordonnée hors des draps sur fond de saxo et d’une voix masculine qui répète à l’envi « Je vais éjaculer ! »
  • Certaines inventions : le petit clapet de la plinthe qui sert à libérer une souris et surtout la planche à roulette qu’on découvre à la fin.

Des choses gentilles à dire sur ce film

Passé une intro un brin nanarde avec une scène de sexe à pisser de rire -gros plan sur les pieds qui bougent de manière ridiculement désordonnée hors des draps sur fond de saxo et une voix masculine qui répète à l’envi « Je vais éjaculer ! »-, Fou à tuer ça envoie du bois. Non pas que le film soit frontalement violent ou terrifiant (quoique) mais il dépeint un environnement vicié et des mécaniques et mécanismes (le petit clapet de la plinthe qui sert à libérer une souris) particulièrement glauques.
C’est d’abord une esthétique, brunâtre, grisâtre, d’un réalisme un peu poussiéreux, qui frappe. Et cet élément renforce d’autant plus le côté malsain du récit que David Schmoeller va insérer régulièrement des scènes très graphiques, presque expressionnistes. Les scènes où Karl (Klaus Kinski), attablé au centre d’une pièce au carrelage obsédant, s’applique un revolver sur la tempe, notamment. La réalisation, du reste, ainsi que la narration sont suffisamment maîtrisées pour qu’on pardonne au film ses sorties les plus grotesques.
Et puis Fou à tuer c’est surtout une claque en termes d’interprétation. Klaus Kinski, avec sa voix toute douce, rappelle l’onctueux salopard qu’il jouait dans Le grand silence. Les passages où son personnage lit ses mémoires sont tout aussi glaçants que ceux au cours desquels il se montre timide et aimable avec ses locataires. Sally Brown n’est pas en reste, elle apporte énormément d’émotion au film tout en le rendant encore plus sombre.
Avec la musique de Pino Donaggio pour enrober le tout, on se retrouve avec une petite pépite assez méconnue des années 1980 et une production Empire pictures pour le coup très très recommandable.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


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Personnage > Agissement

Personnage > Citation

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Audio

Réalisation > Surprise !

Scénario > Dialogue

Scénario > Élément

Scénario > Situation

Thème > N’importe quoi

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes

    Ce film ne contient aucune mort


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