Dans un futur proche, la terre est surpeuplée. Une loi a été instaurée : il est devenu interdit d'avoir plus d'un enfant. Pour avoir enfreint cette règle car leur premier enfant est mort, le capitaine John Brennick et sa femme, deux commandos bérets noirs, sont incarcérés dans une gigantesque prison souterraine : la Forteresse. S'évader de ce centre carcéral ultra-sophistiqué semble impossible...
Fortress, c’est un film de prison tout ce qu’il y a de plus classique sur le papier : innocent emprisonné à tort (selon les critères du spectateur), brutasses épaisses, nouveaux potos, administration pénitentiaire pourrie, plan d’évasion... Et en plus, c’est fauché. Il n’en demeure pas moins malgré tout que le film de Stuart Gordon est une honnête série B qui claque avec : des idées en pagaille (la bonne vieille privatisation des prisons, l’intestination, procédé consistant à implanter un explosif dans le corps des prisonniers qui ne manquera pas d’exploser à la première ligne franchie (sens propre et figuré), l’intrusion dans les rêves, etc.) ; un casting plutôt convaincant (Christophe Lambert, Kurtwood Smith, Jeffrey Combs, Vernon Wells...) ; des décors qui malgré la faiblesse du budget ne puent pas du cul ; et des scènes assez efficaces. Un vrai plaisir de bisseux.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...