L’histoire vraie de Florence Foster Jenkins, héritière new-yorkaise et célèbre mondaine, qui n’a jamais renoncé à son rêve de devenir une grande cantatrice d’opéra. Si elle était convaincue d’avoir une très belle voix, tout son entourage la trouvait aussi atroce que risible. Son « mari » et imprésario, St Clair Bayfield, comédien anglais aristocratique, tenait coûte que coûte à ce que sa Florence bien-aimée n’apprenne pas la vérité. Mais lorsque Florence décide de se produire en public à Carnegie Hall en 1944, St Clair comprend qu’il s’apprête à relever le plus grand défi de sa vie...
L’histoire a tout pour plaire, elle est plus ou moins vraie et plus ou moins incroyable, ses personnages sont plutôt beaux et ce qui les unit encore plus. Les amants Florence Foster Jenkins (Meryl Streep) et Saint-Clair (Hugh Grant) sont touchants, les situations rocambolesques, la première répétition entre Cosme McMoon (Simon Helberg) et Florence et la scène de l’ascenseur qui suit condensent tout le film, la réalisation est solide, l’interprétation aussi... C’est un film à prix en somme et c’est un peu ce qui pêche, tout y est millimétré à l’excès si bien que la folie de l’histoire dont il est tiré en est un peu neutralisée.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...