Evil Toons
Menace graphique
Titre original (ou alternatif) : Qui a peur du diable ?
Des choses à dire sur ce film
Pour Evil Toons, Fred Olen Ray a donné le minimum : deux trois idées qu’il ne cherchera même pas à utiliser, des nichons, un peu d’humour absurde et zou. Autant dire que c’est chiant dans l’ensemble... Seule planche de salut (à part un des personnages principaux trop con pour ouvrir une bouteille et un délire sur l’association contorsionnistes/parti politique), un Dick Miller dont la bonne bouille fait toujours plaisir à voir. Et ce, que le personnage qu’il incarne, Burt, regarde un Baquet de sang et regrette que son acteur principal n’ait pas remporté d’Oscar (clin d’œil, clin d’œil, coup de coude, coup de coude) ou qu’il priorise son devoir aux appétits de sa compagne.
Aperçu.
Burt, alerté d’un risque potentiel couru par les filles qu’il a recrutées, s’apprête à sortir de chez lui pour les retrouver.
— Sa compagne : « Mais Burt, c’est vendredi... » (elle dévoile sa lingerie)
— Burt : « Qu’est-ce que ça change, je dois y aller. »
— Sa compagne : « Burt, vendredi soir » (elle dévoile ses nichons)
— Burt, la mine désenchantée, à demi pour lui-même : « Pourquoi chaque semaine doit avoir un vendredi soir... »
La scène se termine sur la sortie de la compagne suivie d’un bruit d’engin à moteur venant de l’extérieur du cadre. Et ce commentaire de Burt : "Tu vas te blesser un jour..."
Pas spécialement fin, mais plutôt fun... Parce que c’est Dick Miller.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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