Saga Ernest
Ernest va en Afrique
AceventuraenafriquesploitationTitre original (ou alternatif) : Ernest Goes to Africa
![](local/adapt-img/1920/10x/local/cache-gd2/8a/813114f380f18345947c891af79471.jpg?1721673448)
Des choses gentilles à dire sur ce film
Tourné en Afrique du sud en même temps que Ernest à l’armée, Ernest va en Afrique, neuvième et avant dernier film mettant en scène les aventures Ernest P. Worrell (le dernier étant donc Ernest à l’armée) est à nouveau un festival de grimaces et de mimiques de la part de son créateur/interprète Jim Varney. Autant dire que ça s’attaque vite aux nerfs d’autant que ça commence dès le générique qui mêle le visage distordu (naturellement mais aussi par l’intermédiaire de quelques effets numériques pas particulièrement heureux) de Varney, ses gémissements et deux trois poncifs sur l’Afrique mystérieuse...
En résumé, notre bon vieux Ernest tombe à son insu en possession d’une paire de joyaux après laquelle tourne un petit paquet de gens peu fréquentables qui finissent par lui mettre la main dessus ainsi que sur son intérêt amoureux et qui les envoient, pour une raison ou une autre, en Afrique où vit la tribu à qui les pierres précieuses ont initialement été dérobées. C’est con comme la lune, sans soucis de cohérence ni de quoi que ce soit d’autre... Pire c’est beaucoup moins scandaleux qu’on aurait pu l’imaginer. Ça reste consternant, vide et légèrement raciste mais il n’y a pas de grosse sortie de route, pas de gros délire vomi par un cerveau malade qui peut faire se dire mais mais mais pourquoi ?!
Toutefois, on peut afficher une mine dubitative et parfois amusée devant : la tentative de sauvetage d’un poisson rouge après un accident de yoyo, le même yoyo qui servira d’ailleurs plus tard à amadouer une tribu africaine perdue (oui, oui) ; le « ewww » face camera de Ernest qui vient de ressortir ses doigts des naseaux d’un crocodile venu le boulotter ; ou encore Ernest déguisé en courtisane de harem mitrailler tout ce qui l’entoure avec des pépins de pastèque...
Parce que Ernest se déguise beaucoup... ce qui donne lieu à une avalanche de gags douteux pour certains eeeeet pas si mauvais pour d’autres mais donne aussi l’occasion à Jim Varney d’offrir un aperçu de ce qu’il est capable de faire. Parce que, comme on peut le voir dans Beverly Hillbillies où il réussissait à rendre son personnage attachant en dépit d’un scénario caricatural et de gags faciles à répétition qui pouvaient contribuer à le plomber, Jim Varney n’est pas un mauvais comédien... Et on le voit justement dans son interprétation de Hey You, the Hindu, représentation caricaturale du domestique tout en contrition et en politesse avilissante atteint d’une diarrhée verbale fabuleuse (représentation curieusement aussi raciste que porteuse d’une charge contre les relents colonialistes du secteur du tourisme de luxe) et tante Nelda, personnage apparu dans Ernest Saves Christmas dans les souliers desquels se glisse Ernest.
Là où ça devient intéressant, c’est qu’habituellement, dans ce genre de situations comiques, le comédien, relativement mesuré tout le long du film, accentue son jeu pour souligner la mise en abîme. Ici, Varney en fait des pétacaisses tout le temps et c’est uniquement lorsque son personnage cherche à se faire passer pour un autre qu’il montre une certaine forme de subtilité dans son jeu...
Voilà savoir que la série des Ernest existe et qu’il y en a un petit paquet c’est bien. Les voir pour autant, ça...
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 37 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
Soit ça, soit souffler sur un bobo, les deux sont efficaces, surtout si c’est papa ou maman qui s’en charge.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
Comme dans les sitcoms mais le rose en moins.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Soit dans une optique comique, soit avec une visée plus dramatique ou tendue si la personne est aspergée de sang ou de matière visqueuse dégueulasse.
Parle de manière saccadée ou sur un ton monocorde. Mais en tout cas parle beaucoup.
Réalisation > Audio
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Les repas sont souvent le lieu de psychodrame, révélation embarrassante qui casse l’ambiance.
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Consulter
les
37 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
- Commente ce qu’il fait (généralement de l’air sport) à la manière d’un commentateur sportif
- Course-poursuite | Stoppé par une grille (+escalade ou tentative d’escalade)
-
Fuite | Bouscule des passants
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
-
Fibre héroïque | Sauve une femme en détresse, ou un enfant inconscient
- Tension | Son fils, sa fille, sa femme, un·e proche est en danger, entre les mains des méchant·es
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
-
Fin | Image figée
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
- Plan savane + soleil couchant + animaux qui courent au loin
- S’adresse régulièrement à la caméra
-
Technique | Faux raccord flagrant
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
- Bruit exagéré | « Dziiiit » multiples de robot en mouvement
-
Bruit exagéré | Accessoire
-
Bruit exagéré | Balles qui ricochent contre du métal
- Bruit exagéré | Coups donnés lors d’un combat au corps-à-corps
-
Bruit générique | Son de dessin animé : ressort, clochette, etc.
-
Bruit générique | Verre cassé
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
- Musique « ethnique » qui situe l’action dans un pays non-occidental
-
Se voit confier/récupère un élément compromettant à son insu...
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
- Accessoire | Gaspillage alimentaire
-
Audio | Bruit de pneus qui crissent sur le sable
- Bagarre | Les sbires visent toujours comme des quiches
Ce film ne contient aucune mort
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