Embraye bidasse... ça fume
Tiens, voilà du bourrin, voilà du bourrin, rintintintinrintintintinÀ regarder uniquement entre ami es | |
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regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Un film dont le titre contient le mot bidasse, ça ne peut être que bien. Confirmation rapide, après un enchaînement de gags dont un instructeur braillard (Michel Vocoret) fait les frais, Max Pécas décide subtilement d’exploser le quatrième mur. À l’éructation « Qui a fait ça !!? » de l’adjudant, en rage après un énième gag, vient répondre un contre-champ de l’équipe technique au centre de laquelle trône le réalisateur, dont le nom apparaît sur l’écran en grosses lettres rouges ainsi qu’un « c’est lui » lâché à l’unisson.
Pour le reste, Max Pécas déroule tout ce qu’on attend d’un film français des années 1970 avec le mot bidasse dans le titre et tout ce qu’on attend de Max Pécas : ridiculisation d’une figure d’autorité beuglante tellement facile et irritante - à base d’explosions, de cocufication et d’interventions de supérieurs - qu’on en viendrait à vouer un culte à Charles Pasqua et inventer une machine à voyager dans le temps pour empêcher Mai 68 ; des perm’ ; des héros faussement rebelles, dont un en perm’, qui sifflent les nénettes depuis les terrasses de café... et qui feraient n’importe quoi pour pêcho y compris, rires garantis, s’investir sur un chantier alors que c’est des gros branleurs ; sans oublier une partie travestissement à la Bugs Bunny, une valeur sûre, et des sessions reluquage extrêmes...
Bref, Max Pécas ne recule devant aucun gag facile. Absolument aucun. Et quelque part, ça fait plaisir.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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« Vous dètruisez notre douche, vous gâchez le paysage et vous nous empêchez de dormir ! » Pauvre Michel Vocoret (avec le même timbre de voix que Gèrard Depardieu) en adjudant dèpassè par les èvènements ! Sur un thème archi-usè (trois bidasses en permission), dans une mise en scène très nanardesque (Max Pècas), s’affrontent quelques acteurs prêt à tout pour payer leur loyer, entre St-Brouillac et St-Marcillac, dans une Provence de carte postale ! Ils sont trois : Cri-Cri, Bobby et Aurèlien ! Trois potes en permission qui vont faire la connaissance de huit jolies filles qui ont achetè un village entier et abandonnè ! Leur mission ? Le retaper avec - on s’en doute - une petite compensation pour les travaux finis [...] Sans surprise et très portèe sur l’astrologie, la drague et les manoeuvres, voici une comèdie routinière de Max Pècas mais sans seins et sans foufounes ! L’exploit mèrite d’être saluè ! Les gags sont super poussifs (le travestissement des bidasses, l’èvasion par les W.C...) mais on peut trouver ça drôle au second degrè ! A part ça, la musique est sympa, les filles sont belles (mention à la jolie rouquine) et les vèhicules militaires proviennent de la collection de Jean-Charles Maratier ! Et maintenant, je dèclare la douche ouverte...
»« Palme d'or du titre le plus tartouille ! Max Pécas est au nanar ce que Bergman est au chef-d'oeuvre : une référence. Avec ce film, c'est un peu comme si l'on accédait à la quintessence de son art. C'est du nanar 5 étoiles. Made in France. Ah... l'univers des bidasses... Son humour gracieux, ses histoires d'amour subtiles et propices à une fine analyse des sentiments... Les acteurs du film sont délicieusement mauvais ; les dialogues ont dû être écrits par le gardien du camping local (je n'ai rien contre les gardiens de campings) ; le scénario n'a ni queue (quoique...) ni tête. Mais il est libre Max... Cela dit, il y a toujours un travelling ou un plan correct, de temps en temps, pour nous rappeler que c'est encore du cinéma. »
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