Daughter of darkness
Revenge and rapeDes choses gentilles à dire sur ce film
Daughter of Darkness, ça démarre en bon délire trash avec l’épluchage d’une scène de crime, par un flic des plus poisseux (Anthony Wong), qui pelote des cadavres et, on le découvre ensuite, collecte des pots-de-vin, donne dans l’intimidation et tout ce qui va avec... ; la visite des lieux, du reste finit par donner lieu à une curieuse séance de shooting photo pour la presse locale.
Et puis ça change en cours de route, et on rigole un peu moins. Ivan Lai mélange les genres au fil de l’intrigue tandis que les personnages remontent le fil des événements. De la bouffonnerie pas si inoffensive que ça quand-même (le personnage incarné par Anthony Wong, Captain Lui, porte dans ses excès un beau morceau de satire), Daughter of darkness glisse, au cours d’un long flashback, lentement, vers le drame sordide et le rape and revenge. Le revenge arrive dans une explosion gore pur jus avec le meurtre de la p’tite famille. Le récit reprend alors son cours pour une dernière ligne droite... et une dernière calotte.