Cuando acecha la maldad
Sus au pourri !Des choses gentilles à dire sur ce film
L’insigne avantage des films dont on ne sait trop rien consiste évidemment dans le plaisir multiplié qu’ils peuvent procurer, puisqu’on en attend peu.
Se fut le cas pour Cuando acecha la maldad, une excellente surprise s’il en est : quelle joie un film qui prend son sujet au sérieux ! Un esprit mauvais s’est libéré ? Oui ! et il ne va tourner autour du pot pendant 1 h 15 avant de le faire savoir.
Les deux pieds bien ancrés dans la terre sèche argentine, le film suit son petit bonhomme de chemin, pose ses pièces méthodiquement, les unes après les autres et nous entraînent dans une course haletante à l’issue incertaine.
Pour moi, la réussite du film réside en partie dans cet effet domino, où chaque étape poussent les protagonistes plus avant dans le désarroi et la recherche d’adaptation à la situation, toujours et encore plus loin, et surtout sans jamais que les héroïnes et héros soient en mesure de jamais pouvoir vraiment réagir ou s’adapter.
L’autre point fort, c’est sans doute l’aspect trivial du fantastique qui, justement par son côté peu fantastique, renforce le sentiment de danger et la tension ; ce caractère presqu’ordinaire du surnaturel sert également à faire accepter une violence implacable, brute comme n’étant ni gratuite ni perverse, le mal étant présenté comme une sorte de catastrophe naturelle inéluctable.
La réalisation porte à merveille des scènes qui m’ont fait pousser des « Nooon », « Oooooh » tout du long du film.
Allez, je quitte cette fiche de ce pas pour m’intéresser derechef à la filmographie de Demián Rugna.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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