Cool Cat Saves the Kids

Le harcèlement c’est pas cool... M’voyez
source synopsis et images : Cool Cat Productions
Fiche créée le 16 juin 2023 et mise à jour le 30 août 2023
Chiant, voire carrément pénible
sur l'échelle de Slater
  3 regards incrédules :
  1. La scène de la parade à Hollywood, gros gros faux raccord tandis que les commentateurs encensent Derek Savage et Cool Cat inclus.
  2. Vivica Fox et Erik Estrada en roue libre qui détestent vraiment les petites brutes
  3. Les scènes d’arrestation de la petite brute par la police.

Des choses à dire sur ce film

Cool Cat Saves the Kids, c’est très douloureux.
Cool Cat Saves the Kids, il faut le voir.
Il faut le voir parce qu’en termes d’égotrip mâtiné de chiasse rétrograde et de grosse morale à deux balles, Cool Cat est un monument. La série des Cool Cat est l’œuvre d’un seul homme, Derek Savage. Auteur, d’abord, entre autres, des albums Cool Cat (Cool Cat Loves Vacations, Cool Cat Loves Wrestling, Cool Cat Loves the Soldiers, Cool Cat Stops Bullying...), Derek Savage finit par mettre la main sur une caméra, et là, c’est le drame. Depuis 2012, il enchaîne les courts et les longs métrages (du Cool Cat essentiellement, mais aussi des films éducatifs sur l’autodéfense) en tant que scénariste, producteur, réalisateur et acteur. Derek y joue en effet son propre rôle, Derek Savage a.k.a. Daddy Derek.
Autant dire que dans cet univers où les figures de Derek Savage et Daddy Derek se confondent, Derek Savage s’autosuce comme personne comme en témoigne cette scène hallucinante au cours de laquelle, après que Cool Cat (Jason Johnson) soit tombé en pâmoison de loooooongues minutes devant les véhicules célèbres du petit et du grand écran, le réalisateur et son équipe défilent sur une avenue hollywoodienne sous les vivats de la foule et les « Cool cat the coolest cat in Hollywood ». Étonnante en soi, la scène en devient fabuleuse lorsqu’un sublime faux-raccord saute au visage du spectateur tandis que les commentateurs chantent les louanges de Cool Cat. Self-made-man comme le sont Neil Breen, Tommy Wiseau ou John De Hart dans une moindre mesure, il partage avec eux un don particulier pour le mauvais goût et, naturellement, manque totalement de recul, de pudeur et de modestie...
Il faut le voir parce que c’est niais, très niais. Cool Cat Saves the Kids qui est en fait un assemblage de ses courts Cool Cat Stops Bullying, Cool Cat in the Hollywood Parade et Cool Cat Finds a Gun nous plonge dans le quotidien de Cool Cat, un chat anthropomorphe super cool, comme son nom l’indique, qui porte des T-shirt à son nom, marche en sautillant, s’enthousiasme de tout et de rien, et commence toutes ses phrases par « OH WOW » (rien que ça, c’est épuisant). Il traîne avec sa copine Maria (Jessica R. Salazar), chante avec son papa Derek et adore manger les bons p’tits plats que lui prépare sa maman (April Ann Reese/Lisa Salazar). Et tout irait pour le mieux si Butch la petite brute (Connor Dean) ne passait pas tout son temps à lui faire des vacheries.
Il faut le voir parce que c’est hallucinant. Vivica A. Fox et Erik Estrada y jouent très mal leur propres rôles mais font bien savoir qu’ils détestent les petites brutes et que le harcèlement, c’est pas cool. Le message est d’ailleurs martelé 1 h 30 durant. Et si des fois on n’a pas compris, il y a une scène post-générique pour en remettre une couche.
L’un des meilleurs moments restant une course poursuite tout sauf trépidante qui se finit par l’arrestation de Butch le voyou d’une dizaine d’année par un flic presqu’aussi cool que Cool Cat... Une dépêche à la radio viendra un peu plus tard signaler, au grand dam de Cool Cat et Daddy Derek, que la petite brute voleuse de bonbons a été libérée et que les flics sont impuissants. Traduction : saloperie de système judiciaire.
Parce que oui, l’univers de Cool Cat est aussi profondément malsain, très très riche en sourires très très forcés - gloire à Daddy Derek -, american way of life à l’extrême avec un « Live as though heaven is on earth » inscrit sur le linteau de la cheminée, relativement arme à feu et police friendly et surtout l’amour et la bonne humeur y sont obligatoires sous peine de sanction. Bref si l’enfer existe, il y a des chance que ça ressemble à ça.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 20 ingrédients de ce film

Bonus

Personnage > Agissement

Personnage > Interprétation

Personnage > Méchante

Personnage secondaire

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Scénario > Blague, gag et quiproquo

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Dialogue

Scénario > Ficelle scénaristique

    Ce film ne contient aucune mort


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