Congo
The Tim Curry horror picture showÀ regarder uniquement entre ami es | |
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regard incrédule
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Aaaah l’Afrique, ses savanes, ses couchers de soleils, ses hippo, ses juntes militaires, ses cités perdues, ses diamants... Y a tout ça dans Congo et pas forcément beaucoup plus. Congo, dans lequel une expédition hétéroclite est montée pour, selon ses différents membres, ramener une jolie gorille dans son milieu naturel, tenter de découvrir une cité mythique, retrouver les membres d’une précédente équipe menée par un certain Charlie (Bruce Campbell) et accessoirement faire main basse sur un gisement de diamant à même d’assurer la suprématie de la société qui tient les cordons de la bourse, est un film d’aventure basique qui offre son petit lot de clichés et sa petite accumulation de péripéties. Accumulation malheureusement bien trop petite.
C’est fait sans trop de conviction : le réalisateur Frank Marshall appuie sur le bouton de la caméra, le grand compositeur Jerry Goldsmith assure difficilement le minimum syndical, et l’ensemble du casting ne sait pas trop où il va mais il y va... Tim Curry est en roue libre, Ernie Hudson assure le steak le sourire un peu trop en coin le coquin, Dylan Walsh fait ce qu’il peut et Laura Linney, qui voit dans ce rôle un tournant dans sa carrière, essaie de rattraper le tout à la manière d’un mécano de sous-marin qui doit tourner plus de valves et colmater plus de fuites que ses bras ne le lui permettent...
Rien de trépidant... Jusqu’au final où tout le monde lâche tout :
- L’héroïne (Laura Linney) y utilise un canon laser qui carbure au diamant, décrit comme « le dernier cri en matière de communication », pour tronçonner des gorilles agressifs autant que décrépits au cœur de la cité perdue ;
- la dite cité perdue, nichée au sein d’un volcan, disparaît progressivement dans la lave et ses derniers habitants (oui, oui les gorilles agressifs et décrépits), en proie à la panique, se jettent piteusement dans la lave au lieu de tenter de fuir (les mauvaises incrustations sont au rendez-vous) ;
- l’héroïne, encore elle, qui a réussi à quitter cet enfer, renvoie chier son odieux capitaliste de patron en explosant le satellite de la société avec son canon laser dernier cri en soupirant un « This is for you Charlie » particulièrement vibrant.
Un film très dispensable mais pas déplaisant pour autant.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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