Circle Line
Le petit train du sommeilDes choses pas très gentilles à dire sur ce film
Mi film catastrophe, mi film de bestioles, Circle Line est surtout un ratage à part entière. On sent pourtant bien la volonté des scénaristes de construire quelque chose, de montrer l’envers du décor d’une compagnie de transports publics, de s’attarder comme dans tout bon film catastrophe sur les personnages et leurs fêlures, et prenant bien soin d’enchaîner des scènes (conseil d’administration, mini cellule de crise), des dilemmes (que faire quand personne ne bouge ?) et des figures (le chieur qui part tout seul et à qui il va arriver des bricoles, le gros bras héroïque, le père qui essaie de se rapprocher de sa fille, la mère courage et son gniard) aussi archétypaux que rassurants mais ça ne marche pas. Rien ne se dégage réellement de cet assemblage.
Et derrière J. D. Chua échoue à créer de la tension autour de, première partie du film, la situation de crise due à la disparition d’une rame de métro entière, de l’arrêt de celle-ci au milieu d’une artère abandonnée, seconde partie, de la position de vulnérabilité des usagers cernés par l’obscurité et les monstres qui la peuplent. Tout semble longuet entre deux attaques au cours desquelles on en voit soit trop (effets visuels pas catastrophiques mais pas top) soit trop peu (tout ce qui relève de morts vaguement graphiques se retrouve en hors champ).
Sauf à être un inconditionnel du film de bestiole mû par une curiosité aussi respectable que dangereuse, on peut faire l’impasse sur Circle Line.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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