Breeders
Dites-le avec des nichonsÀ regarder uniquement entre ami es | |
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regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Plusieurs jeunes vierges se font violer/inséminer par un (ou plusieurs, on ne sait pas trop) extraterrestre(s) qui a (ont, donc) pour but de coloniser la terre. On va pas se mentir, Breeders ne bénéficie pas d’un scénario en béton. Si le postulat de départ, souvent exploité du reste, est plutôt sympa, la star du porno gay Tim Kincaid, auteur de quelques bisseries dans les années 1980 sous l’impulsion de sa femme a priori, n’en fait rien du tout.
Ou presque.
En fait Breeders et son (ou ses) alien(s) lubrique(s) est un prétexte pour dérouler du nichon et de la fesse pâlichonne. Gentiment putassier, chaque actrice ou presque va à un moment tomber le haut puis le bas avec un naturel confondant : une séance de shooting photo éreintante ? Quoi de mieux quand on est une jeune modèle que de se désaper une fois tout le monde parti pour faire de l’aérobic dans le local désert mais ouvert ? De retour à la maison après une journée compliquée ? Une douche s’impose. Mais histoire de gagner du temps, pourquoi ne poserions-nous pas tout dans la cuisine ?
Tout est comme ça... en mieux parce que Breeders bénéficie d’une interprétation++ et d’un paquet de faux coups de téléphone. Oui, vous savez ces moments où les acteurs alignent tellement bien les répliques au bout du combiné qu’il est impossible de concevoir qu’il y ait quelqu’un à l’autre bout. C’est fun... mais redondant.
Et puis arrive le final dans les bas-fonds de New-York. Ce final justifie à lui seul la lecture du film puisqu’y sont dévoilés deux beaux craignos monsters, l’un étant l’extraterrestre dans sa forme noble, l’autre, un mutant né d’une femme non vierge, dont les airs de vieux chewing-gum expliquent pourquoi l’autre (ou les autres) a jeté (ont jeté, bon sang que c’est chiant) son (leur) dévolu sur des bombasses qui étrangement n’avaient jamais vu le loup.
Celles-ci d’ailleurs sont également présentes, prenant ce qui semble être un bain de foutre alien ensemble en se déhanchant, en gémissant langoureusement et puis en feulant un peu aussi.
Elles finissent accessoirement électrocutées sans autre forme de procès par le couple de héros qui repartent tranquillou sur air de piano et puis s’envoient en l’air... avant une de ces bonnes vieilles fins en forme de point d’interrogation.
Bref, chiant mais quand même sacrément fun.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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