Blackout Effect
Tours de contrôle, tours pendables, tours de cellophaneDes choses à dire sur ce film
Bon, en résumé, Blackout Effect prend le parti de prendre une catastrophe aérienne par l’autre bout, celui des tours de contrôles, des écrans radars, des doses massives de café et des données trafiquées. Crash, il y aura, mais crash on ne verra pas. Le drame est ailleurs, on suit le parcours de Henry Drake (Charles Martin Smith), le contrôleur syndiqué présenté comme tatillon, pour ne pas dire chiant, tenu pour responsable du crash et celui de John Dantley (Eric Stoltz) l’enquêteur chargé de l’affaire qui voit bien qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de la compagnie.
Si sortir la salle de contrôle d’un aéroport constitue un bon point de départ, le film ne décolle jamais vraiment. Les déboires de l’un s’accumulent sans pour autant générer de tension, la quête de l’autre est aussi palpitante que la lecture d’un rapport de 2.976 pages sur l’entretien des réseaux d’assainissement. Niveau personnages, même si Charles Martin Smith est plutôt bon en contrôleur acculé qui perd progressivement son sang froid et sa raison, son personnage reste finalement assez peu développé ; idem pour John, figure classique de l’enquêteur intègre qui lutte (sur le papier du moins, parce qu’à l’écran, c’est pas très vigoureux) pour la vérité. Et le fait que son ex, hôtesse de l’air, soit au nombre des victimes ne lui donne pas plus de profondeur.
Bref, on s’ennuie ferme.
Oh et sinon le scénariste s’appelle Matthew Bombeck. Faites ce que vous voulez de cette information.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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