Belphégor, le fantôme du Louvre
Vas-y Sophie, c’est bon ! Vas-y Sophie, c’est bon, bon, bon !Je le reverrais avec plaisir | |
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avec Sophie Marceau |
Des choses gentilles à dire sur ce film
L’intérêt de Belphégor, le fantôme du Louvre tient en deux mots : Sophie et Marceau : Sophie Marceau qui peste après des problèmes de courant « Et merdeuuuh » ; Sophie Marceau qui suit un chat jusqu’au Louvre en passant par un chantier souterrain faisant fi des récriminations des ouvriers qu’elle croise sur son chemin ; Sophie Marceau qui se tient les tempes et qui plisse très fort les yeux parce qu’elle a des visions ; Sophie Marceau qui fixe son regard pénétré sur l’horizon de bon matin ; Sophie Marceau qui s’improvise guide de musée ; Sophie Marceau, possédée, qui - « S’pèce de folle va ! »- incendie un gosse ; Sophie Marceau, encore plus possédée, qui dessine nue sur le carrelage de la salle de bain ; Sophie Marceau, possédée jusqu’au trognon, qui grimpe aux murs de sa cellule capitonnée ; Sophie Marceau en roue libre.
Bon, bien entendu, Belphégor, le fantôme du Louvre ce n’est pas que ça, Sophie Marceau, c’est le joyau, mais elle ne serait pas aussi éblouissante sans cet écrin de n’importe quoi autour...
À la base il y a ce qui semble être les errances des scénaristes qui peinent à choisir une direction et se retrouvent du coup avec non pas un mélange des genres mais un mélange du pire des genres. Niveau mystère, on ne prendra pas le risque de perdre le public, on a donc une pseudo énigme que même le plus jeune public aura captée après vingt minutes tandis que nos héros galéreront sur la durée du métrage ; niveau fantastique, le choix a été fait de ne garder que les apparences, à grands renforts d’images de synthèse, et d’ampoules qui pètent mystérieusement ; les doses d’humour se font, elles, sur le mode cartoonesque (ah là là cette scène où le fantôme de la momie calme le chien qui lui aboie dessus en grognant à sa gueule )... Le tout assorti de répliques qui sonnent plus artificielles que spirituelles : « C’est p’t’êt’ pas l’Amérique mais ça pourrait bien devenir le Vietnam » ; « On va lui envoyer le GIGN dans les gencives à votre Belphégor » et autres « coitus interruptus ».
On sent bien un peu derrière tout ça la volonté des scénaristes de conserver un esprit feuilleton, un esprit rocambolesque... mais on les voit surtout passer à côté de l’essentiel.
Par conséquent, le casting composé des bons acteurs que sont Michel Serrault, Julie Christie, Jean-François Balmer, Lionel Abelanski, François Levantal... et de Frédéric Diefenthal , va osciller de l’uberthéâtral à l’hyperbalek avec quand-même du « dans les clous » pour certains histoire de renforcer l’aspect complétement foutraque de l’ensemble.
Quant à la musique globalement intéressante de Bruno Coulais, elle va souffrir de ce même déséquilibre. Assez fine et travaillée en soi, elle va parfois apparaître au mieux comme utilisée à mauvais escient, au pire, comme relevant d’une caricature de téléfilm. Pire assez rare, et systématiquement, du reste, dans des moments Marceau si bien qu’on peut se demander si son jeu ne change pas le ressenti qu’on peut avoir de la musique.
Pour enfoncer le clou, il y a tout un tas de petits trucs stylés dans l’idée qui, à l’écran, ne fonctionnent pas, du genre la typo Égypte de carte postale qui fait de chaque « o » un œil d’Horus ; des effets caméra penchée sensés introduire un effet de suspense ou une rupture de ton...
Voilà Belphégor, le fantôme du Louvre est un échec industriel tout ce qu’il y a de plus réjouissant qui, malgré un petit coup de mou sur la fin (le film se rattrape d’ailleurs avec un final crétin à n’en plus pouvoir entre bisou, lâcher de fantômes et regard en coin de Sophie Marceau), garde un bon degré de connerie tout du long.
Il y a, à intervalle régulier, ou un moment Marceau, ou une réplique débile, Verlac (Michel Serrault) qui retire les lunettes de Glenda (Julie Christie) pour la draguer entre un café et un cour d’égyptologie « Bingo comme vous dites », ou une scène trop sérieuse pour son propre bien, ou une scène trop légère pour son propre bien, ou un moment Marceau.
Un plaisir de tous les instants.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 40 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
C’est pas que c’est un parent qui ne pense pas à ces enfants ou qui ne les aime pas, mais faut bien se rendre à l’évidence, c’est quand même pas sa priorité...
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Interprétation
Réalisation
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Et We are the Champions en bonus
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Précision : pour les cas de strangulation ou de tirage de col.
Les personnages suspendu dans le vide ne sont pas concernés.
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Pour des transitions stylés.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Des colonnades en carton, une épée en plastique, des rochers en polystyrène, etc.
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Souvent un garçon (peut-être le benêt, le bon copain-confident-séducteur ou l’alphamâle...) qui fait peur à une fille (soit la final girl, soit l’espèce de petite délurée qui va crever salement dans 5 minutes)...
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Là, c’est le moment émouvant où on est censé·e comprendre pas mal de trucs sur la psychologie des personnages.
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
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les
40 ingrédients
et les 3 types de morts
de ce film
Personnage > Agissement
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
- Contre-intuitif | Drague incongrue dans un moment de tension
-
Passe à travers une vitre : pour s’échapper
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Réalisation
-
? | Caméo
-
Fin | Image figée
- Fin | Le film se termine sur un baiser
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
-
Plan | Images de paysage urbain/naturel, couchers de soleil, passées en accéléré
Réalisation > Accessoire et compagnie
- Carte ou plan avec des loupiotes qui clignotent
-
Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux
-
Tension | Ampoules qui pètent mystérieusement
- Tension | Lumières qui grésillent
Réalisation > Audio
-
Bruit générique | Chat
- Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc.
- Voix off | Lecture/écriture d’une lettre
Réalisation > Surprise !
-
Surprise | Les héros se retrouvent face à face au détour d’un couloir ou à l’ouverture d’une porte
-
Tension | Silhouette apparue dans le miroir alors que le personnage se redresse
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
- Cérémonie d’enterrement / de funérailles (-> corriger les films : cimetière)
- Cliché touristique
-
Début d’orage au moment opportun
-
Tension | Bloqué·e dans un ascenseur
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
-
Tension | Les animaux ressentent et réagissent à la malédiction portée par un personnage
-
Un·e proche meurt sous ses yeux
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
-
Agissement | Se recueille sur une tombe/devant un cercueil, etc.
-
Passion | Moment d’intimité interrompu
-
Tension | Torture
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Mort·e suite à une chute libre
- Flingué·e d’une balle dans la bouche (suicide)
- Pendu·e (suicide)
Ce film contient 3 morts
«
Belphégor, le fantôme du Louvre : Un film intéressant a analysé car il y a pas mal de chose à dire et « unique » dans ce film, ce qui le rend intéressant mais on aurait pu avoir mieux. Déjà, le décor, Paris et plus particulièrement le Louvre, ce n’est pas dans tout les films que on a le droit d’y tourné et ils ont su donné une ambiance fantastique, avec du suspense et pour une fois, le tout est très bien mise en valeur, c’est vrai, il y a pas mal de film tourné sur Paris mais c’est souvent filmé a la va vite que la, il pose le cadre, l’ambiance et l’univers et cela donne une plus-value appréciable. D’ailleurs, la réalisation en général dans le film est très bien, bonne ambiance avec cette fantôme au costume noir qui flotte dans le Louvre… c’est très classe a voir. Après, film 100% français, c’est ce qui fait son charme et qui fait aussi, malheureusement baissé la qualité, surtout pour le scénario. Car, coté acteur, casting appréciable : Sophie Marceau qui est envouté dans son rôle, elle joue bien son rôle, Frédéric Diefenthal (star de la série Taxi) est convaincant et alaise, j’ai bien son charisme et son coté tac au tac dans son énergie, quelque réplique bien placé… et puis, on a le droit quand même a Michel Serrault, ce n’est pas rien ça, il apporte une touche d’humour sérieux et décalé bien sympa. Bon, pour ce qui est du scénario, c’est une bonne idée, ça démarre bien, l’univers est intéressant et prenant, c’est vrai qu’un film français de procession avec l’univers Egyptien, ça court pas les rues et déjà rien que ça, c’est bien. Bon, vers le milieu, ça tourne un peu en rond et la fin est rapide et étrange, tout comme le twist final qui est pas trop recherché mais cette histoire de possédé et de mythe… avec ce fantôme qui se déplace comme un tueur… c’est assez sympa. Et pour finir, certains musiques mettent bien dans l’ambiance, d’autre son décalé et pas terrible mais en général, ça va. Donc voila, rien que pour le coté original du film français et son ambiance, ça mérite de jeté un coup d’œil.
»« Une demi étoile pour la classe des costumes de Sophie Marceau »
« Un bon film! Les acteurs sont super. En fait, j'ai craqué pour Frédéric Diefenthal dans ce film! Il est vrai que le gros de mon appréciation est due à lui ;) De plus, j'aime beaucoup tout ce qui concerne l'Egypte donc cette histoire de momie ne pouvait que m'intéressait. Une belle histoire d'amour est présente. J'aime bien aussi la visite du Louvre le soir. Un film à voir! »
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