Saga Beethoven
Beethoven 6 : une star est née !
Beethoven origins : autofellationTitre original (ou alternatif) : Beethoven’s Big Break ; Beethoven 6 : une étoile est née


- « ça va se retrouver dans le film ho ho ho »
- Toutes les reprises des situations du film original...
- Cet horrible final.
Des choses à dire sur ce film
Eeeeet ça commence avec les catastrophes en chaîne, les gens qui tombent, qui glissent, qui se balancent en équilibre sur une échelle en faisant wooohohowoooho... Et vas-y que je me vautre dans un gâteau à la crème et vas-y que je m’écrase sur une vitre... Et puis changement de cap.
Beethoven 6 : une étoile est née ne verse pas, en effet, dans le gag cartoonesque qui te donne des grands coups de coude dans les côtes pour te dire quand tu dois rire, mais verse dans l’autoréférenciation et le méta qui te donne des grands coups de coude dans les côtes pour te dire quand tu dois rire (Bon y a quand-même du gag à deux balles).
Voilà, Beethoven se retrouve adopté par Billy (Moises Arias), un p’tit gars dont, naturellement, la mère est morte, et dont le père travaille dans l’industrie du cinéma en tant que dresseurs d’animaux à poils, à plumes et à pixels. Le brave toutou se fait remarquer, naturellement en foutant le bordel sur le plateau du film sur lequel devait initialement bosser le père de Billy, Eddie (Jonathan Silverman). Et boum, le voilà naturellement bombardé tête d’affiche d’une comédie familiale qui finira par porter son nom.
Et de là, c’est assez odieux. Les resucées des gags du volume 1 pleuvent dans la vie d’Eddie, recyclées par la scénariste Lisa -« ça va se retrouver dans le film ho ho ho »- Waters (Jennifer Finnigan). Eh oui, parce qu’une entière réécriture du scénario s’impose. Et elle se fait aussi via les accidents de plateau à grands coups de non-suspension d’incrédulité dans la gueule. La scénariste est débile, la productrice est débile, le réalisateur est débile : mais ouiiiiii c’est ça que les gens veulent voir, un gros chien qui bousille des chaussures et qui pète au lit... T’as compris le spectateur ? C’est bien ce qu’on fait, on donne du plaisir aux gens, merde ! On te donne du plaisir à toi qui est en train de regarder Beethoven 6 : une étoile est née.
L’apothéose de cette mise en abîme vient avec le traveling horizontal de fin, montrant, lors de la projection du résultat, une salle comble s’esclaffer à plein poumons. Voilà comment Beethoven finit par se mordre la queue et, au passage, se sucer goulûment la bite.
Le genre de film qu’on peut détester adorer, peut-être, mais surtout qu’on adorera détester.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 43 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
& variante : tournent leur vers l’autre en même temps avec une mimique étonnée.
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Plus stylé, tu meurs ; sans compter que ça donne vachement de crédit à ce qu’on dit : si on enlève ses lunettes de soleil, c’est forcément qu’on va dire des trucs importants.
Alors qu’on ne souhaitait qu’une chose, c’est justement TOUT savoir sur la situation.
Touché·e par un coup de feu, le personnage voltige 4 m en arrière.
& variantes : se pince, se donne des claques, etc.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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43 ingrédients
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
? | Pique une crise de nerf
-
Course-poursuite | Court après un véhicule
- Donne sa bouffe au chien discretos sous la table
-
Tension | Croit apercevoir quelque chose du coin de l’œil/se sent observé·e et se retourne
Personnage > Caractéristique
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
-
Démarre sur les chapeaux de roues
- Fin | Cercle rétrécissant sur le visage d’un personnage
- Fin | Le film se termine sur un baiser
- Grammaire | Passage musical
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Mise en scène | Regard incrédule
-
Tension | Caché·e
- Vue subjective | Animal de compagnie
Réalisation > Accessoire et compagnie
- Lettre anonyme/demande de rançon rédigée avec des lettres découpées dans des magazines
-
Pouet-pouet | Déguisement
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
- Chien qui échappe au contrôle de son maître et sème la panique en courant un animal plus petit
- Chien qui saccage un intérieur (gag)
- Comique de répétition
-
Déconcentré par une femme usant de son charme (ou par sa simple présence) lors d’une action de précision
- En plein dans le passage de vitriers au travail
- Gag avec un animal
- Gag cartoonesque
- Gag cartoonesque | Traîné·e au sol par un chien qui tire sur sa laisse
- Mis·e à terre par un gros chien qui lui lèche le visage
-
Pipi, caca, prout
- S’ébroue après avoir reçu un coup
- Tombe ou est poussé·e tout habillé·e dans une piscine (gag)
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
- Accessoire | Gaspillage alimentaire
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve