Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting
Montez tous à bord du Cocaïne ExpressTitre original (ou alternatif) : Barbie : Skipper and the Big Babysitting Adventure


- Le chien-chat
- La start-up des clowns
- Skipper qui parle avec les dauphins
- Les histoires de paires
Des choses à dire sur ce film
Bon visiblement, tout le budget alloué par Mattel Entertainement à la confection de Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting a été dépensé en cocaïne. Ce qui expliquerait pourquoi l’animation est relativement sommaire pour ne pas dire vilaine - c’est moins pire que Winx club 3D, l’aventure magique mais on retrouve la même paresse, la même trame pour tous les personnages uniquement différenciés par leur coupes de cheveux, la même rigidité -, pourquoi le scénario est foutraque et surtout pourquoi tout va à 2000 à l’heure... gamme de jouets oblige, en bus, en avion, en bateau.
2000 à l’heure. Vraiment. Du début à la fin.
D’entrée il faut attacher sa ceinture puisque Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting met en scène une équipe de super-babysitters qui vivent dans une tour façon Avengers et se transforment façon Sailor Moon pour lutter contre une peste qui adultise la jeunesse de Malibu à coups de pistolaser. Passée cette amorce musclée, une histoire racontée par Skipper, la petite sœur de Barbie, aux enfants dont elle a la garde, nous voici entraînés bim, bam, boum ! dans son sillage. Et la Skipper, y a pas à dire, elle vit plus de trucs en quelques jours que la plupart des Hommes n’en vivront jamais dans toute une vie. Faut dire qu’elle a de l’avance, elle a inventé le chien-chat, danse en passe d’être reprise par toutes les têtes couronnées de pays vaguement européens.
Dans Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting, on file donc à toute berzingue d’une séance de baby-sitting catastrophique (le bruiteur, certainement sous coke lui aussi, a dû en péter le bouton vase brisé de sa console) à la plage où l’ami Ken, exerce comme apprenti sauveteur et multiplie les gaffes. On saute d’une gargote de bord de mer où tout le monde chante (super passage) à un entretien d’embauche pour un poste dans un parc d’attraction où tout le monde finit recruté. Oui même le type déguisé en étoile de mer qui est poursuivi par un poulet...
Au cours de cette première partie de parcours, la petite Skipper fait la connaissance de celles qui composeront son gang bim, bam, boum ! Et c’est à chaque fois brutal : je suis passionnée de musique, eeeeh moi aussi j’aime ça je suis DJ, j’adore les chiens eeeeh mais j’y pense fais-toi embaucher au parc... en gros. Niveau réal, ça wooshe à tout va, niveau dialogue ça woo-hoote à qui mieux-mieux, Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting c’est une affaire qui roule, qui fonce, qui vole avant même d’entrer dans le vif du sujet que voici : les quatre super potes se retrouvent perdues dans un bus garderie au beau milieu du désert à devoir gérer... 5 gosses (quand bien même on en a vu entrer au moins 8 dans le bus) et les ramener au parc.
C’est dans cette seconde moitié de film que se trouvent les deux passages les plus inattendus et hallucinants du film : une start-up de clowns qui organisent des fêtes d’anniversaires en plein air dans des avions sans pilotes (éléments qui semblent quand-même moins délirants après la disparition du sous-marin Titan) et un trajet de retour en bateau au cours duquel on découvre, exemple et strabisme convergent à l’appui, que Skipper sait parler le dauphin...
Petite cerise. Comme pour Winx club 3D, l’aventure magique, certains bouts de dialogues brillent par leur double sens, mention spéciale à la petite fille visiblement autiste, inclusion de façade oblige (oui, c’est une forme mignonne d’autisme Mattel compatible rassurez-vous), qui manifeste une grosse obsession pour les paires...
Et Barbie dans tout ça ? Bin Barbie plante des arbres dans la forêt amazonienne. Bim, bam, boum !
En bref, Barbie : Skipper - La grande aventure de baby-sitting, c’est mauvais mais inattendu, dingue et curieusement assez drôle... si on oublie que c’est en premier lieu destiné à des gosses.
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Attention, parmi ces 100 ingrédients, seuls 50 figurent dans la recette de ce film (sur les 51repérés par l'équipe d'Incredulos Vultus) ; ce qui veut dire que 50 ingrédients de cette liste ne se trouvent pas dans ce film.
Personnage > Agissement
À noter dès qu’un personnage tombe de haut en criant.
Clin d’œil plutôt destiné au spectateur ou à la spectatrice...
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
Tu rencontres quelqu’un ? Présente-toi en chantant. Tu traverses un moment de désespoir ? Chante ton désarroi à la face du monde. Tu penses que tu n’as pas été assez clair·e sur pourquoi tu réagis de manière agressive face à ta famille (et parce que le film s’adresse à des gosses, qui sont par définition teubé·es) ? Explicite-le en chanson.
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Questions stupides, confessions saugrenues, « Oh vous avez vu ça !? » et autres comportements vaudevillesques destinés à permettre à un troisième personnage de s’éclipser, de dissimuler un objet compromettant, etc.
Gag, tension ou les deux.
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Pour les héros et héroïnes, il y a systématiquement et miraculeusement une place de libre juste en face de toutes les portes d’entrée du monde.
C’était à un poil de cul près, mais ouf, on s’en est sorti.
Une valeur sûre du catalogue.
Personnage > Caractéristique
Ben oui, que voulez-vous, elle/il est comme ça, quand elle/il a une idée dans le ciboulot, faut qu’elle/il aille au bout, quel que soit le danger. On ne se refait pas.
Il repère le moindre détail anormal ; imbattable à « Où est Charlie ? »
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Soit un collègue qui saoule son entourage ;
Soit un collègue que le spectateur trouve lourdingue : le side-kick rigolo
& assimilé : fidèle destrier, chaton sauvage, dragon rigolard, extra-terrestre... Qu’il soit gourmand, lourdingue ou paresseux, c’est sa loyauté qui le caractérise avant tout.
Petit bonus : s’il ne partage pas la même langue que le héros qu’il accompagne, tous les deux s’entendent quand même à la perfection.
Personnage surtout présent dans les films pour la jeunesse.
Réalisation
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Des fois qu’on aurait pas compris avec le petit mot d’esprit, le baiser langoureux, le plan grue et le thème principal joué crescendo.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
Et certains en font des films entiers !
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
On nous dira bien que tel élément est semblable à ce qu’on trouve dans une autre culture mais bon...
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
VO française ou doublage en VF
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les
51 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
-
? | Fait un clin d’œil de connivence lourdement appuyé
- ? | Théâtralise une anecdote
-
À voix haute | Lit ou fait la lecture
-
Coolitude | Dis-le en chanson
-
Course-poursuite | Court après un véhicule
-
Diversion grossière permettant de gagner du temps
-
Montre un truc du doigt
-
Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité féminine
- Vie de merde | Vomit
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
-
Exprime du soulagement | « Hourra ! » de quartier général
-
Rassure | « Il ne t’arrivera rien, je te le promets », « Ça va aller »
Réalisation
-
Démarre sur les chapeaux de roues
-
Écran partagé
-
Fin | Image figée
- Fin | Mariage/fête + passage musical + passage en revue de tous les personnages qui s’amusent
- Fin | S’adresse au spectateur / à la spectatrice
-
Fin | Tout est bien qui finit bien
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Technique | Travelling contrarié
-
Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
-
Woosh | Mise en scène
Réalisation > Audio
-
Ambiance sonore | Concert de klaxon pendant un embouteillage
-
Bruit exagéré | Accessoire
-
Bruit générique | Verre cassé
-
Effet | Son de disque rayé pur jus
- Voix off | Lecture/écriture d’une lettre
-
Woosh | mouvement / acrobaties
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
- Comique de répétition
-
Est éclaboussé·e par un fluide
- Gag avec un animal
- Quiproquo sur l’identité des personnages
- Ronflements
- Siffle de manière désinvolte pour passer inaperçu
- Surpris·e dans une position gênante
-
Voix Tic et Tac
-
Vomi (gag)
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Ficelle scénaristique
- Deus ex-machina
-
La chatte à Mireille
- Plus de réseau téléphonique
-
Tension | Fait tomber ou échappe un objet alors qu’il/elle doit rester silencieux·se
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
- Accessoire | Gaspillage alimentaire
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
- Trop con·ne | Ces gens font des trucs complètement con