Saga Balle perdue
Balle perdue
Pas perdue pour tout le monde
Des choses gentilles à dire sur ce film
Alban Lenoir en Terminator gringalet au volant d’une R21 turbo tentant de battre le record de défonçage de voitures de police détenu par The Blues Brothers, je dis oui.
Terminator, il est par l’increvabilité surhumaine du gars à être stoppé, que ce soit par 10 flics sur le rable ou 1 tonne d’acier sur le coin du nez.
Le film de Guillaume Pierret ne pète pas plus haut que son boule et assume le parti-pris du polar néo Olivier Marchal (coucou Nicolas Duvauchelle jouant ad vitam le rôle dans lequel il semble enfermé : la caricature de jeune flic corrompu tête-brulée bas du front qu’on veut voir crever rapido) forcément rude, sans concession mais, et c’est ce qui rend le film intéressant, délayé au film d’action français des années 70 et 80 et ses cascades automobiles qui font toujours effet aujourd’hui.
Auxquelles il faut ajouter de chouettes combats au corps à corps, par contre beaucoup plus réussis que ne l’étaient ceux des films français d’il y a 40 ou 50 ans.
Donc du balisé, mais du balisé très propre avec de la bagarre et des chouettes cascades avec des voitures qui roulent vraiment vite (contrairement aux films états-uniens dans lesquels les bagnoles se traînent à 30 Mph).
Ramzy ne délivre certes pas la prestation du siècle mais arrive pourtant, on ne sait comment, à camper ce mentor incorruptible plutôt original.
Trop rare pour ne pas être encouragé.