Attention au départ !
Le cinéma resté à quai
Des choses gentilles à dire sur ce film
À part (à la rigueur) un « Tu te calmes Gaston ! Tu te calmes ! » beuglé par une mère à son gamin qui ne faisait absolument rien, pour justifier que si, si, les gamins sont insupportables en ce moment et donc avoir une raison de ne pas confier le sien à Benjamin (Jérôme Commandeur), un aspirant adulte responsable, eh bin y’a pas grand-chose.
Une enfilade de péripéties faciles, de passages obligés, de gags qui semblent nous dire eh faut rire là, pourquoi tu ris pas, hein, hé, t’es pédé ou quoi, ris ! mais ris-donc !, l’inévitable on a tous beaucoup appris de cette aventure, sans parler de ce qui semble être une tentative d’analyse sociologique du genre : les parents ont démissionné de leur rôle de parent ; être une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile, toussa, toussa...
En termes de narration, ce sont des allers-retours entre ces horribles moutards livrés à eux-mêmes (pénibles même quand le réalisateur ne les pose pas comme tels) d’un côté et le trio Benjamin, Antoine (André Dussollier) et Maxime (Nils Othenin-Girard) lancé à leur poursuite qui ne permettent finalement pas plus de rythmer l’ensemble que de s’attacher aux personnages.
Jérôme Commandeur, André Dussolier ou Jonathan Lambert essaient pourtant de faire ce qu’ils peuvent. Mais voilà, ils n’ont pas spécialement été aidés par les quatre (!) scénaristes/dialoguistes.