Dans une petite station balnéaire de Floride, quelques vacanciers se font mystérieusement attaquer par un monstre tentaculaire. Le shérif enquête et demande de l'aide à un océanographe local pour percer le mystère.
Titre original (ou alternatif) : Shark - Rosso nell’oceano ; Le monstre de l’océan rouge
Apocalypse dans l’océan rouge, c’est la copie d’une copie d’une copie des Dents de la Mer et par conséquent, c’en est une version à part. Au fil des copies et des transmissions, il y a des éléments qui disparaissent, qui apparaissent, l’histoire se modifie, les personnages évoluent... Ici, la bestiole on l’a, les attaques, on les a, la menace progressive et le bateau peut-être un peu trop petit, on les a aussi. Là où ça devient intéressant, c’est qu’on a une bestiole devenue mètre-étalon du craignos ; des chercheurs qui passent leur temps à s’ouvrir des bières en échangeant sur le même ton évidences et théories débiles ; des flics complétement à côté de la plaque (sublimés par la VF "Et puis j’ai faim, allons manger. -J’ai entendu dire que chez Mama Lou, il y a une nouvelle serveuse qui a une paire de tétons comme ça héhéhé. -Eh bin y en a du nouveau dans ce pays dis-donc, des beaux tétons, des drôles de requins, des filles qui appellent des taxis et qui se baignent pour attendre !)... et puis on a aussi des scientifiques louches aux ambitions absconses et des hommes de main qui se débarrassent des gêneurs de manière particulière. De quoi rendre une copie d’une copie d’une copie plutôt intéressante.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...