Amazonia : la jungle blanche
Guyane, enfer et paradisTitre original (ou alternatif) : Inferno in diretta ; Cut and Run

Des choses gentilles à dire sur ce film
Une journaliste particulièrement ambitieuse et particulièrement tarte part pour une Amazonie truffée de trafiquants de drogues et de tribus hostiles aux fléchettes aiguisées en embarquant son caméraman tout aussi crétin pour d’une part retrouver un ancien béret vert pas très recommandable à interviewer et d’autre part secourir le fils de son boss. Franchement, qu’est-ce qui pourrait merder ?
Dans Amazonia : la jungle blanche, le troisième volet de sa trilogie cannibale, Ruggero Deodato donne tout ce qu’on a envie de voir des sales façons de s’en aller jusqu’aux faux raccords en passant par des fléchettes tirées à la sarbacane qui font voler les gens comme le feraient une décharge de fusil à pompe. C’est parfois un peu con, parfois un peu longuet, le scénario est plutôt faible... et pourtant, c’est aussi assez tendu, assez sale, et Ruggero Deodato, qu’il tourne en milieux naturels ou milieux urbains, arrive à dégager quelque chose d’écrasant. Le film a son atmosphère à lui et c’est plutôt sympa.
Et avec en prime Jim Jones qui fait un petit coucou par le biais d’images d’archives et les bonnes vieilles trognes de Richard Lynch et Michael Berryman, un peu sous-exploités, ça passe tout seul.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 32 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
- les renforts du camp adverse vont débouler rapido ;
- le combat avec sa conscience a été perdu par le cerveau reptilien : plus la grimace est intense et plus ce combat intérieur fait rage.
Des pieux surgissants d’un fourré, des cartouches coincées dans les marches d’un escalier, des bombes à base de four à micro-ondes, etc., l’inventivité des héroïnes et des héros est sans limite.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Plus stylé, tu meurs ; sans compter que ça donne vachement de crédit à ce qu’on dit : si on enlève ses lunettes de soleil, c’est forcément qu’on va dire des trucs importants.
Souvent à l’aéroport, le/la rattrape juste à temps, déclare sa flemme et explosion de joie.
Dans la rue dehors sous la pluie ça marche aussi.
Touché·e par un coup de feu, le personnage voltige 4 m en arrière.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Peut fermer les yeux en même temps, des fois que...
ou les deux mains... dans un geste soit trop théâtralisé, soit très mal joué, voire les deux.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce renoncement :
Personnage > Caractéristique
‒ « Votre femme ne vient pas avec vous. »
‒ « Non... Elle est morte il y a 3 ans. »
‒ « Oh, je suis désolé. »
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
La vie est bien foutue.
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
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les
32 ingrédients
et les 9 morts
de ce film
Personnage > Agissement
-
Mort | Meurt dans les bras d’un autre personnage
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N’importe quoi | Projeté exagérément loin sous l’effet d’un coup de feu... voire d’un simple choc
-
Se regarde dans un miroir | Introspection, reprise en main (films à corriger)
-
Soudoie un personnage pour obtenir un renseignement
-
Stylé | Range des trucs dans son soutif
-
Tension | Met sa main devant sa bouche ou celle d’un autre personnage pour s’ / l’empêcher de hurler
-
Tension | Tape du poing sur la table pour passer sa colère
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
-
Rassure | « Il ne t’arrivera rien, je te le promets », « Ça va aller »
-
S’inquiète | « Oh mon dieu ! »
-
Supplie | « Tue-moi, pitié... »
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
-
Fin | Image figée
- Technique | Faux raccord impardonnable
-
Tension | Ami·e qui ne répond pas à l’appel de son prénom
-
Vue subjective | de menace
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Élément
Thème > N’importe quoi
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
- Trop con·ne | Ces gens font des trucs complètement con
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Image dégradante | Nunuche
-
Objectification sexuelle | Nichons, fesses
- Objectification sexuelle | Tenues légères
-
Violence sexuelle | Syndrome de la femme secouée pour qu’elle reprenne ses esprits