Saga Alien
Alien, le 8e passager
8e merveille du cinéTitre original (ou alternatif) : Alien

Des choses gentilles à dire sur ce film
Bon, on va pas tourner autour du pot : ce film est sensationnel. Je l’ai vu plusieurs fois mais il me saisit toujours, il m’aimante, me magnétise, m’envoûte : ces plans parfois lents à la photo magnifique, la musique de Jerry Goldsmith, le xénomorphe...
La distribution est parfaite, Ian Holm tire son épingle du jeu tandis qu’Ellen Ripley (cette actrice qui ressemble à s’y méprendre à Sigourney Weaver) y semble plus vivante que vous et moi.
À le revoir, je me suis dit que j’adorais le côté daté des interfaces : je trouve que ça n’a pas pris une ride, que ça correspond tellement à ce qu’est le Nostromo, un agglomérat mal foutu de méga-containers, rouillé, usé, dans lequel la compagnie n’a pas voulu investir 3 centimes, ce qui fait aussi écho aux récriminations des techniciens. Un tas de ferraille qui traverse l’espace, certes, mais qu’on a construit au minimum, assez pour être opérationnel et pas plus, un vaisseau organique parfois et également hyper-métallique, avec desnuances de rouges, de bleux ou de jaunes ou de verts, ou entièrement blancs ou un teintes de gris
Je me aussi fait la remarque que le son des caractères verts s’affichant sur les écrans est devenu pour moi un déclencheur d’imaginaires que je ne me lasse pas d’écouter, qui m’accompagne et auquel je me raccroche souvent (au moins autant que le signal sonore d’alerte de l’Enterprise, en fait).
Quel bonheur de film.