ADN, la menace
CGI, la menaceTitre original (ou alternatif) : DNA ; Scarabée

Des choses gentilles à dire sur ce film
Un petit peu d’Alien dans le design de la bête - et un peu d’Aliens pour l’enfant séparé des adultes (dont une anti-Ripley particulièrement irritante) dont les doigts sortent par les interstices d’une grille -, un peu de Jurassic Park pour le côté rions un peu avec les molécules (et avec l’informatique) et un peu de Predator pour les éléments jungle, camouflage et compagnie... Vous l’aurez deviné, DNA, c’est un peu trop de blabla entre deux portes, des parties de cache-cache molles, des effets dégueulasses, des acteurs qui ne cachent pas qu’ils savent très bien dans quoi ils jouent (et décident au choix de se faire plaisir ou de s’en foutre complètement) sans oublier des figurants tout patauds qui, la mine très très sérieuse, s’amusent comme des gosses à jouer les commandos de mercenaires. D’ailleurs on croirait des gosses.
Bref malgré un début plutôt intéressant et une réalisation assez honnête, DNA, c’est un peu chiant.
Toutefois on peut prendre un peu de plaisir à voir entre autres :
- Jürgen Prochnow, toujours élégant, passé un certain stade, ne perdre aucune occasion de cabotiner dans son rôle de vilain scientifique avide de progrès et de valises pleines de billets,
- Roger Aaron Brown qui ne lésine pas sur les moulinets de bras et autres ouargh quand il se fait flinguer par surprise,
- Le petit Tom Taus peiner à garder ses lèvres fermées en faisant le mort,
- Un étalage d’effets visuels abominables pour donner vie à la créature qui va du toujours sympathique bonhomme en costume caoutchouteux (Mark McCracken, en l’occurrence, qui incarne aussi le mercenaire chauve, oui, oui, celui qui fait Nooooooo ! au ralenti en mourant) aux accélérés et incrustations foireuses.
- Et surtout, meilleure scène, un crash d’hélicoptère à grands renforts de plans de maquette, d’explosions, d’incrustations d’images de synthèses ratées et de jeu d’acteurs un peu aux fraises...
À voir avec des amis. Mais des amis qu’on aime pas plus que ça.