Pendant que la Terre est en proie à la menace nucléaire, un équipage de Russes et d’Américains tente de retrouver l’astronef de 2001 et le secret de HAL, l’ordinateur homicide... L’événement majeur qu’a constitué la sortie de 2001 L’Odyssée de l’Espace avec la musique majestueuse de Strauss "Ainsi parlait Zarathoustra" se poursuit avec 2010.
2001, l’odyssée de l’espace n’avait pas forcément besoin de suite mais le film de Hyams n’est pas dénué d’intérêt. Loin de là. On peut souligner notamment une belle qualité visuelle notamment une belle maîtrise des ombres et de noirs, un noir omniprésent qui semble dévorer progressivement tout ce qui y est plongé et qui rappelle constamment que l’espace, mystérieux, est aussi attirant que cauchemardesque - la sortie hors vaisseau de Walter Curnow (John Lithgow) et de Max Brailovsky (Elya Baskin) est, à ce titre, magnifique -. Tout ça fait que le final, qui voit se former un creux sur Jupiter, s’il tient un peu du n’importe quoi, reste terriblement inquiétant.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...